Propositions

La COP21 au jour le jour

Publié le 30 novembre 2015 , mis à jour le 23 avril 2021

La COP 21 a officiellement commencé avec la présence de 150 chefs d'Etat sur le site du Bourget. Une mobilisation exceptionnelle pour un enjeu exceptionnel. La mobilisation de ces chefs d'Etat doit permettre d'impulser une dynamique qui permettra à chaque Etat de faire un pas de plus par rapport à leurs premiers engagements (INDC). Retrouvez l'analyse de la Fondation au jour le jour.

Vendredi 4 décembre : Jour 5, un climat tendu mais un processus toujours en marche

Depuis hier matin, la négociation s’est clairement tendue sur les questions centrales de différentiation et de financement

ce qui bloque

> Au-delà des jeux d’acteurs habituels des négociations, les échanges se sont clairement tendus ce jeudi tout au long de la journée. Lors du groupe de contact d’hier soir, la Bolivie (membre du G77) a même parlé de négociation de mauvaise foi sur pertes et dommages.

> Qu’est-ce qui bloque ? Evidemment les questions centrales de la différentiation et du financement (atténuation, adaptation, pertes et dommages), notions intimement liées. Par exemple, certains pays développés veulent que soit indiqué, dans l’article sur les financements, que tous les pays qui le peuvent doivent contribuer, alors que d’autres veulent qu’au contraire les pays développés paient leur dette écologique et remplissent déjà seuls leurs engagements.

> La position des pays les plus vulnérables s’est également raidie, en raison notamment du fait que sur bon nombre de points cruciaux pour eux (pertes et dommages ou encore  par exemple sur le financement de l’adaptation), des options [no text / sans texte] sont encore défendues par certains pays.

 

processus en marche COP21

Ce matin, il y a deux versions du projet de texte d’accord :

A 10h ce matin ont été conjointement publiées deux versions du projet de texte d’accord :
  •  la première avec le texte compilé des différentes options proposées par les pays
  • la seconde intégrant les propositions de rédaction de compromis proposées par les co chairs et les co-facilitateurs.

C’est une bonne solution pour que les pays puissent dépasser plus facilement leurs formulations initiales.

  • Nb : Nous ne sommes pas du tout dans le scénario de Copenhague, où un second texte, complètement déconnecté du premier, avait été rédigé « en secret » par quelques-uns, en dehors des salles de négociation.  A Paris, il y a donc pour l’instant deux versions du projet de texte, mais servant à préparer le même accord au final car les propositions de compromis acceptées seront réintégrées dans le projet initial, en toute transparence.
  • Les réactions des différentes parties et groupes de pays sur les diverses rédactions de compromis seront à suivre toute la journée.

Tous premiers éléments d’analyse des deux textes (seront complétés au fil de la journée)

Les facilitateurs ont fait un beau travail de convergence et de simplification du texte. Le nombre de crochets et d’options encore ouvertes est divisé par deux (on passe de plus de 1400 crochets à 750, de plus de 200 options à une centaine).

Les facilitateurs ont avancé et clarifié des points clefs :

  • La révision des engagements, où il reste uniquement deux options dont une ambitieuse (avec cycle de 5 ans synchronisé avec le bilan global des engagements). Mais la date de la première révision reste floue.
  • Sur l’adaptation, le texte est beaucoup plus clair et la partie financement de l’adaptation est réintégrée dans l’article financements, avec la volonté d’équilibrer les financements atténuation et adaptation.
  • Sur les pertes et dommages, il n’y a plus qu’une seule rédaction,  certes moins ambitieuse, mais l’option [no text - sans texte] a disparu.

Sur certains autres points clefs, les facilitateurs ne cherchent pas le compromis, les choix entre les options sont clairement laissés aux négociations des ministres la deuxième semaine, par exemple sur :

  • Sur l’objectif de long terme.
  • La différentiation de l’effort.
  • Le financement. Dans l’article 6 sur le financement, il reste par exemple 18 options.
  • Le prix du carbone.

Des points importants restent à conserver ou réintégrer dans le texte pour la seconde semaine, par exemple :

  • La date de la première révision des engagements ou encore, point crucial qui n’est pas assez clair dans le texte actuel
  • La révision à la hausse des financements après 2020 (adaptation, atténuation, pertes et dommages) avec 100 milliards $ comme plancher.

Prochaines étapes : réactions des pays et groupes de pays dans le groupe de contact toute la journée,  quelques spin-off sur certains nouvelle version du texte avant demain matin ?

NB : cette analyse provisoire sera complétée dans la journée.

En parallèle, la Fondation Nicolas Hulot attire l'attention aussi sur la question du climat et des migrations.

Nous organisons d'ailleurs une conférence sur ce thème aujourdhui à 13H45. Nous appellerons d'ailleurs la France à prendre le leadership sur l'initiative Nansen et de prendre la co direction avec le Bangladesh.

Nansen

Il faut savoir qu'aujourd'hui dans le monde, une personne se déplace chaque seconde du fait des changement climatique. C'est donc près de 250 milions de personnes qui se déplaceront dans le monde en 2050. Un sujet très important que le monde sur lequel le Monde doit se mobiliser. Il faut dès maintenant réfléchir à une meilleure protection de ces réfugiés.

Chiffres clés : 

  • Aujourd’hui, les réfugiés climatiques sont trois fois plus nombreux que les réfugiés de guerre.
  • 1 personne se déplace par seconde dans le monde du fait du changement climatique

Jeudi 3 décembre : Jour 4, il faut avancer plus vite !

La COP21 vit son premier coup de chaud

Après 3 jours de négociations et 50 réunions sur le texte de l’accord, les pays ont donc acté mercredi soir le premier consensus de cette COP21 : le rythme des négociations est beaucoup trop lent !

Un tel constat est certes « traditionnel » dans les COP mais ne doit pas être pris à la légère : si la COP 15 a échoué à Copenhague, c’est notamment parce que le texte comportait trop d’options lors de l’arrivée des ministres pour la seconde semaine. Mais, SVP, pas de « syndrome de Copenhague » : l’expérience va nous éviter de refaire les mêmes erreurs.

Les négociateurs ont-ils oublié le mandat clair envoyé par les chefs d’Etat lundi ? Peuvent-ils sortir des jeux de postures habituelles ? L’Union Européenne peut-elle être plus force de propositions et de compromis sur certains sujets, par exemple sur les pertes et dommages et la sécurité alimentaire ?

Un nouveau texte est sur la table, mais trop peu de progrès enregistrés à ce stade

Une nouvelle version du texte a été rendue publique ce matin. Le nombre d’options ouvertes n’a pas été réduit (toujours autour de 250), et le texte comporte encore plus de crochets qu’avant (plus de 1 400 contre 1250), 50 pages contre 55 auparavant. Attention cependant aux lectures trop hâtives : par exemple, la recherche de positions de compromis peut générer transitoirement des options complémentaires

Peu de progrès sur certains points pourtant clefs : transparence, financements post-2020 (texte en recul), mention des droits fondamentaux, efforts pré-2020. Certains sont clairement dès maintenant laissés aux ministres, par exemple l’objectif de long terme.

Certains points progressent un peu :

  • Les facilitateurs font état de progrès sur l’adaptation, 
  • Sur la révision à la hausse des engagements nationaux, le principe d’un bilan régulier semble acté. Comme le principe d’une ambition toujours supérieure à chaque révision (pas de retour en arrière) à condition que les pays développés satisfassent leurs engagements financiers et de transferts de technologie, point clef notamment pour les pays africains. Reste à lier les deux pour que, suite au bilan régulier, de nouveaux engagements soient pris. La question de la date de début de révision est encore en débat. Elle pourrait être différentiée. Rappelons que, d’après l’analyse de la Fondation Nicolas Hulot ce sont surtout les pays développés et le G20 qui doivent réviser rapidement leurs contributions.
  • Les pertes et dommages, car les Etats-Unis acceptent d’aborder la question.
Une nouvelle méthode est mise en place

Il ne reste que 48h pour que le groupe ADP pour arriver à un texte raccourci et des arbitrages limités aux points.

jour4 cop21

La nouvelle méthode proposée par l’Afrique du Sud (pour le G77) et la Chine, complétée par le Guatemala (groupe AILAC) a été acceptée par tous : moins de groupes spin-off en parallèles (12 réunions seulement programmées ce jour), plus de travail transversal du groupe de contact, incitation aux facilitateurs pour qu’ils proposent des rédactions de compromis/convergence (ils ont d’ailleurs fait de nouvelles propositions ce matin). Nouvelle réunion de bilan ce soir et nouveau texte demain matin.

Pour la Fondation Nicolas Hulot, la bonne façon d’arriver à un accord sans en limiter l’ambition est de traiter conjointement (et pas parallèlement) les trois points clefs : révision périodique des engagements de réduction des émissions, financements (2020 et post-2020) et transferts de technologies. Tout est lié !

RDV vendredi 4 décembre pour :

  • un BRIEF PRESSE (décryptage des positions et dernières avancées des négociations notamment groupe ADP, + zoom sur la question des migrations) à 9h30 en zone bleue, salle presse 3 (accessible également en direct sur unfccc6.meta-fusion.com/cop21)
  • une Conférence exceptionnelle de 13h15 à 14h45 à l’espace générations climat (salle 5) « sécurité, climat et migrations : quels liens, quels enjeux ?», avec trois des plus grands experts mondiaux : Walter Kaelin, Dina Ionesco et François Gemenne

 

Mercredi 2 décembre : Jour 3

Après les prises de paroles des 150 chefs d’Etat le 30 novembre dernier, les négociateurs ne pourront pas dire qu’ils n'ont pas eu un mandat clair pour entamer les négociations.

En 48h, déjà près de 50 séances sur le projet de texte de l’accord de Paris

Après deux premiers jours principalement consacrés aux annonces des chefs d’Etat, la négociation est enfin rentrée dans le vif du sujet depuis mardi, notamment pour le groupe ADP chargé de travailler sur le texte de l’accord de Paris. Ce groupe doit converger dès vendredi 4 sur un texte resserré (avec moins d’options : 50 points en discussion avec 250 options actuellement) et contenant plus de formulations convergentes et de consensus. Ce texte sera remis au Président de la COP samedi 5 midi afin que les ministres puissent ensuite concentrer leurs efforts sur un nombre réduit de points stratégiques.

 

Hier, pas moins de 23 réunions se succèdent, avec en parallèle les réunions du groupe de contact (qui avance sur tout le texte et assure la cohérence d’ensemble) et des séances des groupes spin-off (chargés par celui-ci d’un point bloquant précis). S’ajoutent également d’autres réunions informelles et celles des groupes de Pays permettant aux uns et aux autres d’harmoniser leurs positions.

Le travail sur le texte continue, les positions évoluent, mais assez lentement, parfois dans le bon sens (mais pas toujours !)

Mo jour3 COP21

- Sur le point essentiel du mécanisme de révision,  les discussions avancent mais lentement. L’Inde est partante pour un bilan tous les 5 ans et un principe de révision à la hausse, mais pas avant 2020. Les Pays africains ne sont pas opposés à cette révision, à la condition qu’elle soit différentiée et qu’elle soit liée à la révision des financements.

- Pour la Fondation Nicolas Hulot, la bonne façon d’arriver à un accord sans en limiter l’ambition est de traiter conjointement (et pas parallèlement) les trois points clefs : révision périodique des engagements de réduction des émissions, financements (2020 et post-2020) et transferts de technologies. Tout est lié !

- Sur l’objectif de long terme : les formulations n’évoluent pas positivement : la référence à la « décarbonisation de l’économie » -qui était déjà un terme dégradé pour remplacer toute référence aux énergies renouvelables-  évolue vers « climate neutrality » encore plus flou.

- Sur pertes et dommages : les américains qui ont longtemps bloqué sur cette question, cherchent maintenant à faire évoluer.

- Des discussions continuent sur des points qui devraient pourtant être régler (par exemple, pourquoi maintenir des options où l’objectif de 1,5 °C ne serait pas du tout mentionné, alors qu’on sait qu’il correspond à une demande forte des pays les plus vulnérables ?)

Au global, le nombre d’options baisse mais pas assez rapidement. Il faut accélérer !

Par ailleurs, à côté des négociations, les annonces continuent et c’est tant mieux

La Fondation Nicolas Hulot salue les engagements français pour l’Afrique (400 M€/an pour les renouvelables, 700 M€/an pour l’adaptation et la lutte contre la désertification). Comme l’a rappelé François Hollande, les pays occidentaux ont une dette écologique envers l’Afrique. Ces engagements financiers sont certes inclus dans les 2 milliards d’€ déjà annoncés fin septembre aux Nations-Unis, mais vont dans le bon sens : plus de solidarité et  plus de dons pour l’adaptation. Rappelons qu’actuellement seuls 9 % des financements climat français vont aux Pays les moins avancés, et seulement 12 % pour l’adaptation.

Et n’oublions pas ce qui se passe en dehors de la COP21. L’Ecofin des 7 et 8 décembre pourrait notamment acter enfin la concrétisation de la taxe sur les transactions financières. Le timing serait alors excellent et la TFF pourrait contribuer, grâce aux financements complémentaires qu’elle rendrait possible, à enfin rétablir la confiance et à obtenir un accord à la hauteur.

 

Prochaine échéance importante : D’ici samedi les négociateurs devront présenter un projet de texte plus précis. Comment les négociateurs travaillent-ils et à quoi ressemble l'espace des négociations? Petite visite guidée par Charline pour vous révéler les coulisses de la COP21.

Au delà du lieu, les négociateurs travaillent à partir d’une base de texte. Ce texte comporte plus de 50 points de discussions avec 250 options. Avant samedi, l’intérêt de ces nombreuses réunions, réparties en groupes de travail, est de réduire le nombre d’options et de clarifier certaines formulations. Pour nous il faut que d'ici samedi on passe de 50 points de discussions à maximum 10 à 15 points. Ce n’est qu’à partir de là que la semaine prochaine les négociateurs haut gradés pourront discuter plus en profondeur d'un texte définitif.  

Chiffre clé du jour : On est maintenant à plus 85 milliards de dollars (sur 100 milliards promis à Copenhague)  qui ont été annoncés pour l’Afrique.

Mardi 1er décembre : Jour 2 l'inauguration de l'espace Générations Climat et début des négociations

A proximité du centre de conférence, au Bourget, le site des espaces Générations climat est le seul librement accessible au public. Ces espaces seront ouverts jusqu'au 11 décembre, de 10h30 à 19h. Chaque jour, ils offriront des conférences et des débats sur le climat.

Vous y trouverez une soixantaine de stands et une vingtaine d'expositions pédagogiques dont notre stand. Vous pouvez d'ailleurs nous y rencontrer ! Chaque jour, nous proposons des ateliers et des conférences variés. Consultez notre programmation et à vos agendas !

stand FNH

11h50 : Nicolas Hulot remet à notre Président de la République, François Hollande, les 650 000 signatures de l'appel "Chefs d'Etat, osez !"

Nicolas Hulot remet Osons à François Hollande

13h00 : Notre première conférence se déroule dans la salle 4 de l'espace Générations Climats pour parler des inégalités sociales et de la crise climatique

Inegalites sociales conference

14h30 : Inauguration de l'espace Génération Climat par Ségolène Royal et Nicolas Hulot

Nicolas Hulot - generation climatSegolene Royal EGCJeunes-COP21

Chiffre clé du jour : 2 milliards d'euros par an pour l'aide au développement des énergies renouvelables en Afrique.

Aujourd'hui, c'est aussi le premier jour des négociations suite aux discours encourgeants de tous les chefs d'Etat. Cette journée est marquée par les engagements français pour l'Afrique que nous saluons.

Ce matin, la France a précisé ses engagements pour l'Afrique. Nous saluons notamment l'annonce d'un soutien de 2 Milliards d'euros pour le développement des énergies renouvelables (ENR) dans les 5 prochaines années et le triplement des financements pour l'adaptation qui est désormais porté à 1 Milliard d'euros par an. Ces engagements financiers seraient inclus dans les 2 milliards/an additionnels pour le climat, promis par la France à l'AGNU en septembre dernier.

Annonce Afrique

Ces annonces vont dans le bon sens : plus de solidarité avec les pays en voie de développement, plus d'argent pour l'adaptation. Rappelons que, sur les dernières années, seule une faible part des financements climat français allaient aux PMA et à l'adaptation, respectivement 9% et 12%.

Matthieu Orphelin, notre porte-parole, reconnaît que les engagements des pays ne sont pas suffisants mais se réjouit de l’implication de tous les pays du monde et constate aussi des aspects encourageants dans les négociations pour le climat.

Lundi 30 novembre : Jour 1 la cérémonie d'ouverture

Les 10 jours à venir sont cruciaux car les négociateurs vont décider de l’avenir de notre planète et de l’humanité toute entière.

11h00 : Conférence de presse d'ouverture. Des mots forts ont été prononcés par le Président de la République François Hollande et le secrétaire des Nations Unis Ban Ki-Moon.

Ban kiMoonFrançois Hollande

Contrairement à 2009 à Copenhague, les Présidents américain et chinois veulent un accord à Paris :

Obama et Xi Jinping

"Garantissons un accord d'un niveau élevé",  "Nous sommes la source des problèmes" a concédé le président américain Barack Obama tout en annonçant des "promesses de dons pour des initiatives destinées à garantir la lutte contre les catastrophes naturelles".

Le Président chinois, Xi Jinping, dont le pays est le plus émetteur de CO2 par an, déclare que "L'accord devra être satisfaisant et sera un point de départ".

14h30 : après tous les discours des chefs d'Etat, il va falloir concrétiser ces beaux discours dans les 10 jours qui viennent par des actes aussi forts.

3 initiatives importantes dès cet après-midi :

  • Pour la première fois, des dirigeants de haut niveau, dont Obama, Xi Jinping, Merkel et Hollande, se réunissent spécifiquement pour appeler leurs pairs à instaurer des mécanismes de tarification du carbone. Nous estimons que cet appel sera une réussite si tous les pays du G20 (75% des émissions mondiales) s’engagent à le faire d’ici 2020.
  • L’Inde lancera l’Alliance des pays riche en solaire pour accélérer le déploiement de cette technologie. Un beau symbole de la transition énergétique, 55 ans après la création de l’OPEP ! Notre étude publiée aujourd’hui révèle que 25 fois plus de solaire dans la consommation électrique mondiale en 2050, c’est possible !
  • L’engagement des pays à doubler leurs investissements dans la recherche et le développement des énergies renouvelables dans le cadre de la «  Clean Tech » 

Le chiffre du jour : 1,5 degrés annoncé par François Hollande pour aller plus loin que les 2 degrés à ne pas dépasser d'ici 2100.

Anecdote du jour :  voir de très nombreux journalistes filmer les écrans de télévision, car ils n'ont pas d'accréditations pour accéder aux salles de conférences, du fait des consignes de sécurité.

journalistes COP21

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