La transition écologique s’est trop longtemps focalisée sur une approche strictement économique : économie de fonctionnalité, collaborative, décroissance, nouveaux indicateurs de développement, économie circulaire...
L’impression dominante était que la réussite de la transition était une affaire d’économistes dans laquelle le citoyen n’avait pas sa place. C’est croire que les graphiques, chiffres et courbes peuvent être des déterminants de l’histoire, alors même que le moteur de nos évolutions réside également dans nos représentations et notre imaginaire.
La publicité, parce que sa mission principale est de nous faire vendre en permanence de nouveaux produits et services, a-t-elle une responsabilité dans la crise écologique ?
Selon l’auteur de l’étude, elle participe directement à un modèle économique de croissance aux conséquences environnementales majeures, mais toujours selon lui elle nous diffuserait un modèle où notre idéal de bonheur reposerait sur notre capacité à consommer toujours plus.
Bizarrement et en dehors des mouvements liés à la décroissance ou des critiques sur les dérives en matière d’affichage externe ou de greenwashing, la publicité a rarement été analysée dans sa responsabilité face à la nécessaire transition écologique.
Le rapport présenté ne vise pas à accuser le monde publicitaire ou à l’exonérer, mais prend résolument parti. Il ne reflète pas forcément la position de la Fondation Nicolas Hulot sur le sujet, mais la Fondation a jugé utile d’ouvrir un débat jugé essentiel.
En tout état de cause, la thèse de la responsabilité est posée par l’auteur, l’antithèse, celle d’une publicité contribuant à une autre vision de la société reste à écrire. En attendant une synthèse souvent source des solutions.
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