Le plan de relance proposé par Ursula Von der Leyen marque un tournant majeur. Majeur car pour la première fois, le choix est fait d’un mécanisme de solidarité pour réduire les déséquilibres économiques qui s’accumulent au risque de scinder l’UE.
Les 750 milliards d’euros mutualisés, dont 500 milliards transférés sous forme de subventions sont une option très forte.
Historique, ce plan peut le devenir si dans les faits il permet de financer une sortie de crise basée sur la conversion écologique de l’Europe. La bataille qui va s’engager sur les conditions de l’usage de cet argent européen sera déterminante. Le critère « do no harm » (qui ne nuit pas à l’environnement) devra être confirmé par une exclusion stricte des investissements dans les énergies fossiles. Et il faudra aller au-delà en priorisant les investissements primordiaux, alliant emploi et transition : rénovation des bâtiments, transports durables ou conversion agro-écologique en tête.
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