La Fondation Nicolas Hulot, Générations futures et France Nature Environnement demandent au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation de communiquer l’indicateur de référence du plan Ecophyto (le NODU)
Le 26 juin sur l’antenne de France info, Didier Guillaume annonçait les chiffres de l’évolution des pesticides en France en 2019 en utilisant l’indicateur QSA, mesurant les quantités de substances pesticides vendues. Ces chiffres ont été réitérés mardi 30 juin dans la publication officielle du ministère, sur son site Internet. Dans une lettre adressée ce jeudi 2 juillet au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, nos 3 organisations demandent de mettre à disposition le seul indicateur de référence du plan Ecophyto, validé par l’ensemble des parties-prenantes : le NODU « nombre de doses unités » qui permet demandent de mettre à disposition le seul indicateur de référence du plan Ecophyto, validé par l’ensemble des parties-prenantes : le NODU « nombre de doses unités » qui permet d’évaluer réellement l’évolution structurelle de l’usage des pesticides en général, et du glyphosate en particulier.
QSA et NODU : une différence de taille !
L’indicateur QSA basé sur les quantités de substances actives de pesticides vendus (hors produits de biocontrôle) est partiel. Tout au contraire, le NODU est un indicateur qui a été travaillé pendant de nombreuses années par les membres du Comité d’Orientation Stratégique Ecophyto, afin d’obtenir un outil qui permettrait de refléter au mieux l’évolution de l’usage des pesticides en France, et donc la pression sanitaire et environnementale des pesticides sur l'ensemble du territoire.
“Pour nous qui participons activement aux travaux du plan Ecophyto, le suivi de ce plan ne peut se faire sereinement et sérieusement que sur la base de données de référence solides et consolidées telles que le NODU, partagées de manière transparente entre toutes les parties prenantes. Nos organisations regrettent en outre le fait que ces données aient été rendues publiques sans en informer en amont les diverses parties prenantes du Comité d’Orientation Stratégique Ecophyto (COS).”
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