Parmi les 150 propositions de la Convention Citoyenne sur le climat publiée à l’été 2020, celles dédiées à la publicité étaient radicales : interdiction de la publicité sur les produits les plus polluants, interdiction des panneaux publicitaires numériques dans les espaces publics, etc... Que sont-elles devenues ? Que peut-on en penser ? Thierry Libaert, expert en communication, Dominique Bourg, philosophe et Alain Grandjean, économiste poursuivent le débat.
Pour une publicité compatible avec l'impératif climatique
Parmi les 150 propositions de la Convention Citoyenne sur le climat publiée à l’été 2020, celles dédiées à la publicité étaient radicales : interdiction de la publicité sur les produits les plus polluants, interdiction de toute publicité dans les boîtes aux lettres, mise en place sur toutes les publicités d’une mention « En avez-vous vraiment besoin ? La surconsommation nuit à la planète », interdiction des panneaux publicitaires numériques dans les espaces publics…
Certes, la publicité a toujours été critiquée. Ce qui est toutefois nouveau et ce que la Fondation Nicolas Hulot avait mis en évidence dans un rapport fondateur en 2017, c’est que la critique ne concerne plus les dérives du modèle publicitaire, mais le frein qu’elle pourrait représenter à l’atteinte des objectifs de la lutte contre le dérèglement climatique.
Cette contribution jette les bases d’une critique exigeante de la publicité et de ses impacts écologiques et expose les contours d’une feuille de route qui permette à la fonction publicitaire d’être davantage compatible avec les impératifs de la lutte contre le dérèglement climatique et la préservation de l’environnement.
Pour une publicité compatible avec l'impératif climatique
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