Colonne vertébrale du système électrique, le réseau de transport d’électricité est un atout central pour une transition vers des modes de production et de consommation répondant à des objectifs de durabilité, de sobriété et de performance économique.
La vocation du réseau de transport d’électricité a toujours été de s’adapter aux moyens de production et aux besoins de consommation. Les premières lignes de haute et très haute tension se sont d’abord développées autour de moyens de production centralisée, hydraulique et thermique (charbon et fioul), puis nucléaire à partir du milieu du XXème siècle. Les besoins de consommation des zones urbaines et industrielles, dont la croissance fut très rapide au cours des trente glorieuses, ont ensuite guidé le tracé de nouvelles lignes.
Aujourd’hui, les grands flux d’électricité d’origine renouvelable et l’indispensable solidarité entre les territoires constituent les principaux vecteurs d’évolution du réseau en France et en Europe. La forte pénétration des énergies renouvelables (ENR) et variables, principalement photovoltaïque et éolienne, dans le bouquet électrique pose de nouveaux défis aux gestionnaires de réseau de transport. Par ailleurs, la vague de froid que nous avons connue en février 2012 et les pics de consommation qu’elle a entrainés illustrent la nécessité de moduler la consommation électrique pour faire face à des situations tendues.
Au total, c’est davantage de flexibilité qu’il faut introduire dans le système électrique, tant du côté de la production que de la consommation. C’est un des principaux enjeux de la future loi de programmation sur la transition énergétique qui devrait arriver au Parlement fin 2014.
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