Accès à la terre et aux ressources naturelles : une condition majeure pour réduire la pauvreté

Depuis quelques années, le phénomène s’amplifie : des centaines de millions d’agriculteurs sont chassés des terres sur lesquels ils travaillent depuis des générations. En cause, un manque de cadre réglementaire et législatif qui leur garantisse cet accès. En parallèle, de grands projets agro-industriels, souvent en collaboration avec les Etats, développent leur activité là où ces travailleurs travaillaient leur terre.

En plus des problèmes sociaux et économiques que cela pose, il s’avère que les activités s’installant sur ces terres sont porteuses de dommages écologiques importants : pollutions des sols et de l’eau, perte de biodiversité… En effet, les grandes infrastructures agro-industrielles sont gourmandes en pesticides, en engrais de synthèse, en OGM afin de répondre à la concurrence des marchés agricoles internationaux.

Au contraire les petits paysans y vivent de leur activité agricole produisant de quoi nourrir leur famille et vendre sur les marchés. Ces productions sont à la fois diversifiées, moins utilisatrices d’intrants de synthèse et plus bénéfiques pour l’environnement.

Le Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale en 2012 a mis en place des directives volontaires sur la Gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, pêches et forêts adoptées. Des réformes politiques ont été engagées mais les actions concrètes sont font encore attendre.

Le Forum Mondial de Valence a pour ambition d’accélérer l’engagement des Etats face à l’urgence.

Découvrir pourquoi et comment réserver l’accès à a terre et aux ressources naturelles aux petites exploitations agricoles 

Lien vers le Forum Mondial pour l’accès à la Terre et aux ressources naturelles (30 mars au 2 avril à Valence) 

Publication Vulnérabilité du système alimentaire de la Région de Dakar