A l'unanimité, les députés ont adopté le texte sur l’ancrage territorial de l’alimentation. Un beau succès dû notamment au travail de la députée Brigitte Allain sur les circuits courts mais il reste une dernière étape pour cette loi capitale: le passage au Sénat prévu pour le mois de mars.
L'enjeu ? Une alimentation plus saine, un environnement préservé et un impact climat amélioré, rien de moins.
L’adoption définitive de cette loi pourrait constituer une véritable avancée en matière d’agriculture et d’alimentation : avec 3 milliards de repas par an, la restauration collective constitue en effet un levier essentiel transformer les modes de productions agricoles par la demande et rapprocher producteur et consommateur.
Pour ce faire, la proposition de loi prévoit :
- d'obliger les restaurants collectifs publics à se fournir à 40% minimum en produits durables (locaux, bio, de qualité) d'ici 2020.
- de mettre en place un observatoire des circuits de proximité pour mesurer la progression.
- d' inciter les régions à se soucier davantage d’alimentation en transformant "Les Plans Régionaux d’Agriculture Durable" en "Plans Régionaux d’Agriculture et d’Alimentation Durables".
- d' inciter les grandes entreprises à se lancer dans des démarches responsables en incluant l’alimentation durable dans les engagements de « Responsabilité Sociale et Environnementale » dont les grandes entreprises devront rendre compte annuellement.
- d'améliorer l'information aux convives en introduisant la mention du « fait maison » aux restaurants collectifs pour valoriser les cuisiniers qui cuisinent vraiment.
La Fondation Nicolas Hulot est particulièrement engagée sur le développement de la restauration collective responsable avec le projet Mon Restau Responsable.
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