Que vous soyez propriétaires ou locataires, de nombreuses aides et subventions existent aujourd’hui pour accompagner votre projet de rénovation énergétique. Quelles sont-elles ? Quels sont les conditions d’attribution ? On vous aide à y voir plus clair.
Les aides pour tous les ménages
Le Crédit d'impôt, transformé en prime en 2019
Tous les ménages, propriétaires ou locataires, peuvent bénéficier du Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE) pour les travaux de rénovation énergétique dans leur résidence principale. Il permet de déduire de ses impôts un pourcentage des dépenses liées à la fourniture, et parfois à l’installation d’équipements performants. 15 à 30 % du montant TTC des dépenses peuvent être remboursés.
Le montant des dépenses est plafonné à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple. Une somme majorée de 400 € par personne à charge.
En 2019, le Crédit d'impôt se transforme en prime, ce qui permettra de ne plus avoir
L'Eco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
Il s'agit d'un prêt d'au maximum 30 000 euros remboursable sans intérêt. Il peut être accordé aux propriétaires bailleurs ou occupants d'un logement ancien, et aux syndicats de copropriétaires. Il finance des travaux améliorant la performance énergétique globale de votre habitation, ou bien un bouquet de travaux concernant au moins deux des six actions suivantes :
- isolation thermique de la toiture,
- isolation thermique d'au moins la moitié de la surface des murs donnant sur l'extérieur,
- isolation thermique d'au moins la moitié des fenêtres et remplacement des portes donnant sur l'extérieur,
- installation, régulation ou remplacement de système de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire,
- installation d'équipements de chauffage utilisant une source d'énergie renouvelable,
- installation d'équipements de production d'eau chaude sanitaire utilisant une source d'énergie renouvelable.
Les aides pour les ménages modestes
Les aides du programme "Habiter Mieux" de l'ANAH (Agence nationale de l'habitat) financent les travaux des propriétaires modestes. Le logement doit avoir au moins 15 ans et les travaux doivent permettre un gain énergétique d’au moins 25 %. Ces aides peuvent être cumulées avec le Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE). Ce programme permet aussi de bénéficier d’un accompagnement dans les démarches du projet de rénovation. Pour en bénéficier, les travaux doivent être réalisés par une entreprise RGE.
- L'aide "Habiter Mieux Sérénité" comprend une subvention pour travaux couvrant entre 35 % et 50 % du montant dans la limite de 20 000 € HT.
- Une prime (de 1 600 à 2 000 euros) peut la compléter pour les ménages très modestes,
- L'aide "Habiter Mieux Agilité" pour les actions réalisées en urgence par les propriétaires occupants (remplacement de chaudière, isolation des murs ou des combles...) peut financer 7 000 à 10 000 € maximum, en fonction des ressources.
Enfin, renseignez-vous auprès de votre commune, de votre département ou de votre région. Des aides locales existent (ex : 600 euros en Maine-et-Loire). Certaines communes et départements exonèrent temporairement de taxe foncière, de manière totale ou partielle, les foyers qui réalisent des travaux d’économie d’énergie.
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