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Au bureau / à l'école

A l'école

Je m’informe

Vive la curiosité > Y a-t-il un marché bio dans la commune ? Que peut-on faire pour améliorer le cadre de vie de son quartier ? Quelles aides financières peut-on obtenir pour améliorer son habitat ? Quels sont les appareils ménagers les plus performants et les produits d’entretien les moins nocifs ?

Des pistes à creuser > Pour aller plus loin sur un sujet ou une action précise, mais aussi pour se tenir au courant des connaissances et des techniques, les sources d’informations sont nombreuses: les institutions, les associations, les organismes spécialisés, les professionnels, les salons et foires thématiques, les sites Internet ou les revues spécialisées...

J’aère la classe

Une ventilation nécessaire > Une salle de classe sans système de ventilation, remplie d’élèves pendant plusieurs heures, devient peu à peu irrespirable. Il est bon de penser à ouvrir régulièrement les fenêtres, afin de faire le plein d’oxygène ! Bien sûr, en hiver, il faut faire attention à ne pas perdre toute la chaleur : 10 minutes d’aération suffisent.

Un air intérieur non renouvelé peut être plus pollué que l’air extérieur.

J’y vais à pied ou en vélo

Une affaire qui marche > Se rendre à pied à l’école est une agréable promenade : elle a l’avantage de détendre les enfants, ce qui les rend plus réceptifs à l’enseignement. Les parents peuvent en profiter pour organiser un "bus pédestre" ou un "bus cycliste" : à tour de rôle, ils accompagnent et prennent en charge tous les enfants, à pied ou à vélo. Tous ces exercices sont aussi bons pour l’environnement que pour la santé.

La majorité des écoles se trouve à moins d’1/4 d’heure à pied du domicile.

Je choisis mes fournitures

Une rentrée au naturel > Les produits de bricolage (vernis, colles...) qui ne sont pas destinés aux enfants sont à éviter. Préférer les stylos, surligneurs, feutres, crayons de couleurs, gommes, porte- mines, stylos plume, marqueurs, colles, cahiers et carnets, feuillets mobiles... labellisés NF environnement. D'autres critères de choix sont à prendre en compte, voici quelques exemples de ce qu'il est préférable d'acheter :

La fabrication de papier recyclé consomme 6 fois moins d’eau et 4 fois moins d’énergie que la fabrication du papier neuf. La pollution chimique qui en découle est divisée par 25.

J’utilise moins de papier

Recto et verso > Le papier est utilisé tous les jours à l’école, il y est aussi beaucoup gaspillé. Sa production coûte cher à notre planète, donc il faut chercher par tous les moyens à l’économiser. Une bonne solution pour diminuer de moitié sa consommation : écrire des deux côtés d’une feuille (par exemple, pour les brouillons).

Un projet utile > Et pourquoi ne pas apprendre à recycler du papier ? C’est peut-être une excellente occasion d’allier pédagogie et écologie ! Une recherche sur le Net en associant “recyclage + papier” vous donnera des pistes à suivre.

1 tonne de vieux papier = 900 kg de papier recyclé.

1 tonne de papier recyclé épargne 0,3 tonne de CO2 à l'atmosphère = 1,3 tonne de bois et 48 000 litres d'eau économisés.

Au bureau

Je modère la température

Être acteur > Il est courant d’arriver au bureau et de constater que telle pièce est surchauffée et telle autre glaciale... Si chacun prend la peine de se sentir responsable, beaucoup d’énergie peut être économisée.

Adopter la modération > Lorsque les locaux sont équipés d’une climatisation, il faut vérifier qu’elle fonctionne à la bonne température. En période estivale, il faut notamment bien utiliser les protections solaires et éviter les apports de chaleur inutile comme les ampoules à incandescence.

J’optimise mes trajets

Des déplacements propres > Se rendre au travail à pied, à vélo ou en roller, c’est aussi bon pour l’environnement que pour votre santé. Les transports en commun sont aussi une bonne alternative, surtout quand le lieu du travail est éloigné du domicile : en prenant le bus, une personne émet 2 fois moins de CO2 qu’en voiture.

Le covoiturage > Quand la voiture est nécessaire, il est judicieux de la partager avec des collègues ou des voisins. Cette habitude commence peu à peu à rentrer dans les mœurs. Chaque salarié peut aussi contribuer à la mise en place d'un Plan de Déplacements Entreprise (PDE) dans sa sphère de travail.

En France, 40% des déplacements correspondent à des trajets domicile/travail, dont les 3/4 se font en voiture, avec un taux de remplissage proche de 1.

Je sélectionne mes fournisseurs

Les bons partenaires > Choisir ses fournisseurs demande un certain nombre de critères. Ceux qui s’inscrivent dans une démarche de développement durable doivent être privilégiés, que ce soit pour le matériel et les fournitures ou pour la prestation de services.

Les repères pour bien gérer les achats de l’entreprise :

- Papier et matériels d'écriture portant l'écolabel européen ou NF environnement : cahiers, enveloppes, stylos, gommes... (listes complètes sur Ecolabels)

- Mobilier en bois garanti FSC ou PEFC

- Fournitures rechargeables et réutilisables : stylos rechargeables, portemines, toner d’imprimante, vaisselle réutilisable

- Matières recyclées ou recyclables et matières renouvelables : papeterie recyclée, sacs réutilisables, produits en bois

- Appareils peu énergivores : lampes basse consommation, matériel Energy Star

ecolabels

 

J’économise l’énergie

La sobriété de rigueur > Pour consommer moins d’énergie au quotidien, le choix d’un matériel économe s’impose : le label Energy Star se met en place en Europe, et distingue le matériel informatique le plus sobre.

Coût énergétique de la fabrication d’une puce téléphonique de 2 grammes :

> 1,7 kg d’énergie fossile

> 1 m3 d’azote

> 32 litres d’eau

Fabriquer un ordinateur de 24 kg réclame : 240 kg de combustible, 22 kg de produits chimiques et 1,5 tonne d’eau claire

La technique veille > De plus en plus d’appareils sont dotés d’économiseurs d’énergie : photocopieur, imprimante, ordinateur... Il faut pourtant vérifier que l’option “veille” se déclenche rapidement. Pour un ordinateur, par exemple, la mise en veille de l’écran (à ne pas confondre avec l’économiseur d’écran), doit être programmée dans les préférences du système.

Un parti pris lumineux > Dans un même registre, s’équiper au bureau de lampes basse consommation est une décision pleine de bon sens.

Le bon choix > Pour un rythme de travail de 8 h par jour, un écran à cristaux liquides (LCD) permet de réaliser des économies d’énergie de plus de 100 kWh/an par rapport à un écran à tube cathodique (CRT) de taille similaire.

J’éteins les équipements

Être systématique > Il est dommage de laisser un ordinateur en veille pendant une longue période : sa consommation est très faible mais continue. Les équipements électriques doivent être coupés lorsqu’ils ne sont pas utilisés (lumière, ordinateur, photocopieur, cafetière...), surtout la nuit et en fin de semaine.

Remonter a la source > Attention : même éteints, les appareils branchés via un transformateur (ordinateur ou téléphones portables, certains scanners, imprimantes...) continuent de consommer. La meilleure solution est de les brancher sur une prise avec interrupteur que l’on prendra soin d’éteindre.

Une heure d'éclairage en moins par jour au bureau, c'est 50 à 100 kWh économisés en un an.

Eteindre les veilles d’un ordinateur et son imprimante fait économiser 100 à 200 kWh par an.

L'écran supporte très bien les extinctions et allumages répétés : éteignez votre écran si vous ne l'utilisez pas pendant plus d'1/4 d'heure.

J’économise le papier

Exploiter son ordinateur > Courrier électronique, stockage de dossiers, il n’est plus indispensable d’imprimer ses documents pour les échanger et les archiver. De même, c’est bien d’être vigilant sur les photocopies et télécopies, qui sont aussi une source de gaspillage de papier et d’énergie. N'imprimez qu'à bon escient !

Retourner les feuilles > Les imprimantes et photocopieuses collectives sont généralement dotées d’une fonction “recto-verso” : un bon moyen de réduire le volume d’un dossier. Il est pratique aussi de diminuer le format des documents à imprimer, c’est autant de place de gagnée. Enfin, il est utile de se servir des deux côtés d’une feuille pour les brouillons.

Favoriser la filière du papier recyclé > Sachant qu’une tonne de papier recyclé est une économie d'environ 3 tonnes de matières premières vierges, il est logique d’inciter son entreprise à collecter le papier et à acheter du papier recyclé.

1 employé de bureau consomme en moyenne 75 kg de papier par an = rejet de 25 kg équivalent CO2

Je donne une seconde vie au matériel

Tout vieux, tout neuf > Le remplacement du "vieux" matériel informatique au sein de l’entreprise pose le problème des déchets. Certaines associations réhabilitent les appareils, surtout s’ils sont encore en état de marche et récents.

En Ile-de-France, Emmaüs Informatique à Trappes (78) récupère les pièces ou répare les ordinateurs pour les mettre à disposition de familles aux revenus limités.

Autres pistes : Ateliers du BocageRestos du cœurEcomicroEnvie

Une bonne mesure > Depuis 2005, une nouvelle directive européenne impose aux constructeurs de mettre en place une filière de collecte sélective et de valorisation des DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques) pour le matériel professionnel.

En France, chaque personne jette 16 kg de déchets d’équipements (électriques et électroniques) par an, soit au total 1,7 million de tonnes. Ce poids augmente de 3 à 5 % par an.

En 2008, 16% des déchets électriques et électroniques concernaient les équipements informatiques et de télécommunications.

Je réutilise les cartouches d’encre

Une nouvelle chance d’exister > Une fois usagées, les cartouches d’encre des imprimantes ou des photocopieurs peuvent être reconditionnées : après avoir été collectées, elles sont démontées, nettoyées, et les pièces usées sont remplacées. La cartouche est alors remplie à nouveau d’encre et remise en vente, avec les mêmes performances qu’un produit neuf.

Entrer dans la filière > Certains fabricants et des sociétés spécialisées recupèrent et valorisent les cartouches usagées et autres consommables informatiques ou de photocopieur. Il est donc important de sensibiliser l’entreprise à soutenir cette filière. Il existe aussi des cartouches d’encre avec l’écolabel NF Environnement : elles sont recommandées. En fin de vie et après quelques réutilisations, les cartouches deviennent un déchet à valoriser.

La plupart des cartouches d’encre sont jetées à la poubelle alors qu’elles pourraient être reconditionnées.

Je compense mes émissions incompressibles de carbone

Que l'on soit un particulier, une entreprise, une institution ou une collectivité, limiter son impact sur le climat s'inscrit dans un parcours en trois étapes.

1. En priorité, réduire ses émissions de CO2 à la source c'est-à-dire lutter contre le gaspillage, économiser l'énergie, repenser ses besoins pour qu'ils soient moins énergivores et adopter des comportements plus sobres en énergie et moins émissifs en CO2. Cela passe par un état des lieux de ses émissions de gaz à effet de serre grâce au Coach Carbone et par l'adoption d'écogestes.
2. La recherche de l'efficacité énergétique ou comment faire mieux avec moins de consommation énergétique et moins d'émissions de CO2. Cela passe par la recherche de la performance énergétique, l'isolation de son logement ou encore l'investissement dans les énergies renouvelables.
3. Dès lors qu'on a franchi ces 2 étapes et pour les émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation quotidienne d'énergie à l'usage des besoins fondamentaux, il est possible de compenser volontairement tout ou partie de ses émissions de CO2 incompressibles, c'est-à-dire celles que l'on a pas pu éviter. Cela consiste à réduire son impact sur l'environnement en soutenant des projets de reduction des émissions de gaz à effet de serre (efficacité énergétique, énergies renouvelables) ou de séquestration du carbone (reforestation).

A cette fin, il existe des programmes de développement mis en oeuvre dans les pays du Sud visant à réduire la précarité des populations les plus vulnérables face au changement climatique. Ils sont basés sur l'accès à l'énergie et visent des bénéfices environnementaux, sociaux et économiques.
A titre d'exemples :
CO2 solidaire vous propose d'affecter votre compensation carbone volontaire dans une action de solidarité climatique.
Action carbone propose également un programme solidaire, sans but lucratif, pour lutter ensemble contre le changement climatique.

Pour approfondir le sujet

Quels bons gestes pour sauvegarder les papillons ?
Tutoriel : Faire une boule de graisse pour les oiseaux
Quelle destination de ski choisir ?