La consommation de viande > La viande pèse plus lourd en gaz à effet de serre que les végétaux : la production des aliments utilise des engrais azotés, et entraîne parfois des déforestations. Or nous consommons en moyenne 240 g de viande par jour : diversifiez vos menus !
Varier les plaisirs > Il est possible de privilégier la qualité (produits bio) à la quantité, d'alterner viande et poisson, menus carnés et menus végétariens, et pour ceux qui le souhaitent, de remplacer les protéines animales par des céréales (blé, riz, maïs...) associées à des légumineuses et des légumes riches en protéines végétales (lentilles, soja, haricots rouges, flageolets, fèves, pois chiches, pois cassés, quinoa...).
1 repas équivaut à 3 kg équivalent CO2
La bonne date > Les produits frais se conservent peu de temps, les fruits et légumes perdent vite leurs vitamines et se flétrissent, bref, quels que soient les aliments achetés, la date limite de consommation est une indication précieuse pour ne pas gaspiller de l’énergie, de la nourriture et de l’argent. La meilleure solution est de s’approvisionner au fur et à mesure de sa consommation.
En moyenne, chaque Français jette 20 kg de nourriture par an.
Vers la fin des sacs jetables > Il s'est distribué 10,5 milliards de sacs de caisse jetables en 2002, utilisés en moyenne seulement 20 minutes avant d'être jetés ! En 2008, c'est 1,6 milliard de sacs qui ont été distribués, soit une baisse de 85 % ! Il faut continuer sur cette voie car ces sacs engendrent une pollution durable pour l'environnement et sont dangereux pour la faune des rivières et des océans (les tortues de mer, par exemple, s'étouffent en les prenant pour des méduses). Des îles comme la Corse et l'Irlande ont désormais quasiment éliminé les sacs de caisse.
Pratique et réutilisable > Pour faire ses courses, il vaut mieux emporter son panier, son cabas à provisions, ou les sacs réutilisables proposés par la grande distribution. Quant aux sacs en plastique, ils peuvent facilement se transformer en sacs poubelle, sacs de rangement.
Sacs en plastique = 100 à 400 ans pour se dégrader naturellement.
Diminuer les déchets > Pour faire maigrir une poubelle, il faut être vigilant lors des achats pour éviter les emballages inutiles. D’une manière générale, il vaut mieux privilégier les écorecharges, les formats familiaux et les produits achetés au détail ou en vrac. Les produits de consommation individuelle ou les mini doses, en portion ou préemballés, sont à éviter.
Un tiers des déchets ménagers est constitué d’emballages.
Priorité au frais > Les aliments frais demandent moins d’énergie que les conserves ou les produits congelés. Les produits locaux n’ont généralement pas recours aux transports, aux serres chauffées, à la réfrigération ou aux conservateurs chimiques.
Une addition lourde > Le circuit de l’alimentation représente près du tiers des émissions françaises de gaz à effet de serre (GES), cela vaut vraiment la peine de réfléchir à la façon de remplir son estomac.
Un fruit importé hors saison consomme pour son transport 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement et acheté en saison.
Une bonne contribution > Consommer des aliments issus de l’agriculture biologique, c’est soutenir un mode de production agricole plus respectueux de l’environnement. Les animaux, élevés en plein air, sont essentiellement nourris avec des produits biologiques, et soignés de préférence par des médecines douces limitant le recours aux antibiotiques. Cette démarche contribue ainsi à préserver la qualité des ressources naturelles : eau, sol et air.
Une filière naturelle > L’agriculture biologique n’utilise aucun produit chimique de synthèse (engrais, pesticides, herbicides...), ni d’organisme génétiquement modifié (OGM).
Lire les étiquettes > Depuis le 18 avril 2004, les fabricants ont pour obligation de faire figurer sur l’emballage de leurs produits la mention “produit à partir de maïs, soja, colza... génétiquement modifié”, si ceux-ci contiennent plus de 0,9 % d’OGM. Il est donc très utile de lire attentivement les étiquettes, et de préférer les produits qui garantissent l’absence d’OGM. Les premières études sur les conséquences de la culture d’OGM sur l’environnement et de leur absorption pour notre santé incitent à la précaution.
Il faut choisir en priorité les produits portant un écolabel environnemental officiel. Ces écolabels sont différents selon les catégories de produits. Pour les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique : label français, label européen. Il existe par ailleurs des labels de qualité (AOC, Label Rouge, MSC...) et d'autres labels privés environnement, comme le label "Commerce équitable".
Les logos « élu produit de l’année » et « saveur de l’année » ne sont pas reconnus et n’ont pas de valeur sur la qualité d’un produit, c’est uniquement du marketing !
Les produits portant un écolabel environnemental officiel vous garantissent une bonne qualité et un impact limité sur l'environnement.
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