L'hibernation des hérissons au centre
Le Centre d’accueil de la faune sauvage de l’Ecole vétérinaire d’Alfort, recueille toute l'année de nombreux animaux, notamment des hérissons. Ces petits mammifères sont menacés par leurs prédateurs naturels (les blaireaux, les hiboux grand-duc et les renards), mais également les chiens ou chats un peu trop curieux, les humains mal intentionnés, ou encore les tondeuses à gazons ... Il leur arrive aussi de se retrouver coincés dans un jardin cloturé, de chuter dans les caniveaux ou dans les fossés trop profonds. Ils sont alors pris en charge par le Centre.
Durant l'hiver 2017, 85 hérissons ont été hospitalisés au Centre. Cela fait beaucoup de petites bêtes à héberger, et il devenait nécessaire de multiplier les espaces de réhabilitation du CEDAF afin de pouvoir les accueillir après l’hibernation. Ces espaces leurs permettent de faire une transition en douceur entre les soins en captivité et leur futur relâcher dans la nature. Le chantier de 20 nouveaux enclos sur un terrain concédé par le département du Val-de-Marne se met en route !
Construction des enclos de réhabilitation
6 bénévoles ont participé à la construction de ces enclos. Le chantier a duré 5 jours, de 10h à 17h, sur un sol très meuble et gorgé d’eau à ce moment-là, ce qui n’était pas de tout repos ! Les enclos de 1,50 m sur 1 m ont une clôture de 70 cm enterrée de 10cm de profondeur et pourvue en haut d’un retour vers l’intérieur « anti-évasion » (les hérissons sont de très bons grimpeurs !). Chaque enclos dispose d’une petite porte permettant de gérer les relâchers individuellement.
Les résultats, quelques mois plus tard
Les 85 hérissons qui ont hiberné au CEDAF se sont réveillés ! Un dernier check-up par la vétérinaire et direction les enclos de réhabilitation, dernière étape avant le relâcher. Chaque hérisson a son enclos, équipé d’une cabane et de gamelles pour les croquettes et l’eau, pourvu de végétation naturelle et d’amas de branchages. Là, il n’a plus de contact avec l’humain, les hérissons se réhabituent à la nature et apprennent à connaître l’environnement dans lequel ils seront relâchés au bout d’une dizaine de jours.
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