Publicis Activ est fière d’annoncer son soutien à la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) : organisation reconnue d’utilité publique, œuvrant depuis 1990 pour protéger notre avenir en démontrant le lien profond qui nous unit à notre planète. L’agence signe ainsi une première campagne de marque visant à sensibiliser le public aux actions de la Fondation et à encourager sa générosité à travers le don et le legs.
Imaginée par Publicis Activ, cette campagne, empreinte de poésie et d’émotion, nous projette dans quatre instants de vie, de l’enfance à l’âge adulte, qui mettent en lumière les engagements forts qui structurent la mission de la Fondation : permettre à toutes et tous de manger bio, local et de saison, offrir à chacun l’accès à une mobilité décarbonée, protéger la biodiversité indispensable à notre bien-être et au lien social et soutenir une agriculture sans pesticides dans l’intérêt des agriculteurs et des citoyens.
Anne-Laure Guermont, Directrice RSE de Publicis Activ explique : « Le cœur de cette campagne repose sur l’humain et sur l'idée qu’un seul don en faveur de la Fondation pour la Nature et l'Homme peut avoir un impact positif sur des enjeux cruciaux et immédiats de notre vie quotidienne. La Fondation porte en son nom une idée très puissante, celle de l’interconnexion entre l’Homme et la nature et pour cette campagne il nous a semblé très efficace de mettre l’emphase non pas sur la problématique environnementale mais tout au contraire sur les bénéfices humains des actions de la Fondation. »
« Nous sommes très fiers de cette campagne réalisée gracieusement par Publicis Activ. Ces tranches de vie sont le parfait reflet de qui nous sommes et de pourquoi nous agissons : protéger le climat et la biodiversité car toutes les dimensions de nos vies en dépendent. Nous saluons également le choix de Séquences Clés Productions, entreprise Solidaire d'Utilité Sociale, signataire de la Charte de la Diversité, qui a produit le film pour nous. Sans eux, cette belle campagne n’aurait pas pu voir le jour » précise Stéphanie Clément-Grandcourt, Directrice générale de la Fondation pour la Nature et l’Homme.
Une première version de cette campagne sera visible jusqu’à la fin d’année sur plusieurs canaux (dont TV, Presse, DOOH, médias sociaux, display) convergeant vers un site dédié invitant celles et ceux qui le souhaitent à mieux comprendre et à soutenir la Fondation pour la Nature et l’Homme.
Comment financer le ZAN à l'heure des coupes budgétaires ? Notre Fondation publie une étude inédite sur les outils de financements indispensables à la mise en oeuvre de l’objectif Zéro Artificialisation nette (ZAN). Dans cette étude, nous démontrons que la réussite du ZAN est conditionnée à la mise en place d’un modèle économique durable et à des financements en adéquation avec les besoins des collectivités. Découvrez nos 20 propositions pour mettre les dispositifs fiscaux et budgétaires en cohérence avec le ZAN.
La réduction drastique du Fonds Vert met en péril la réalisation du ZAN. Les objectifs de réhabilitation des friches et de renaturation, essentiels pour préserver la biodiversité et limiter l'étalement urbain, sont compromis par l'insuffisance des crédits disponibles. En effet, le montant du Fonds Vert est fortement limité, celui-ci ayant été réduit de 2,5 milliards à 2 milliards d’euros d’autorisation d’engagement (AE) à la suite de la crise des finances publiques de février 2024 puis ramené à 1 milliard d’euros pour le budget 2025.
De plus et, au-delà du montant global limité, les priorités du Fonds Vert sont multiples et doivent servir au financement de 18 mesures de transition écologique différentes (rénovation des bâtiments, éclairage public, prévention des inondations…). Ce qui réduit d’autant l’enveloppe disponible à destination du recyclage des friches et à la renaturation. Ainsi, pour l’année 2024 si on retire du Fonds vert les 800 millions d’euros déjà fléchés sur certaines mesures (Territoires d’industrie, mobilité durable dans les territoires ruraux…) ainsi que les gels et surgel de crédits de 540 millions d’euros en cours, il ne reste que 659 millions d’euros réellement disponibles pour financer l’ensemble des autres mesures visées par le Fonds, soit 14 mesures.
Ce montant est extrêmement faible comparé aux besoins de financement importants pour atteindre le ZAN. Le recyclage des friches nécessiterait, à lui seul, un montant du Fonds Vert compris entre 650 et 850 millions d’euros chaque année. La renaturation, entre 150 et 450 millions d’euros par an. A titre de comparaison, en 2023, le Fonds Vert a dédié 368,5 millions d’euros au recyclage des friches soit presque deux fois moins que ce qu’il serait nécessaire d’investir pour respecter la trajectoire ZAN.
Il est donc urgent de pérenniser le Fonds Vert jusqu’à au moins 2050 et l’augmenter afin de dédier entre 750 et 1,3 milliard d’euros par an à la réhabilitation des friches et à la renaturation.
"En amputant de moitié le Fonds vert, il est illusoire de penser que toutes les collectivités parviendront à atteindre l’objectif ZAN. Cette mesure affaiblit un peu plus les capacités d’investissements des territoires, pourtant clé pour réussir la transition écologique et répondre aux enjeux de sobriété foncière”.
En matière de dotations d’investissements
L’État soutient l’investissement des collectivités par l’intermédiaire de dotations d’investissements, qu’il est urgent d’aligner avec les enjeux de sobriété foncière.
Notre proposition :
En matière de dotations de fonctionnement
Les 27 milliards de la dotation globale de fonctionnement (DGF) sont libres d’emploi pour les collectivités et permettent de financer leurs charges courantes ainsi que d’auto-financer leurs investissements. Les critères de répartition de la DGF permettent de réduire certaines inégalités territoriales en dotant plus avantageusement les collectivités qui ont des ressources fiscales plus faibles et/ou des charges plus importantes. Cependant son montant est réparti en fonction de critères qui n'incitent pas à la sobriété foncière et qui ne prennent pas en compte les difficultés d’aménagement.
Nos propositions :
En matière de fiscalité locale
Alors que les recettes fiscales sont plus importantes sur les terrains construits, les collectivités vont devoir ralentir l'expansion urbaine pour respecter les exigences du ZAN, ce qui réduira leur potentiel fiscal. Il est essentiel de réduire l'intérêt fiscal lié à l'urbanisation de nouvelles parcelles tout en assurant les ressources nécessaires pour mener des projets de renaturation, mettre en place des stratégies foncières ou réaliser des opérations de renouvellement urbain, afin de réussir la mise en œuvre du ZAN. En conséquence, le système fiscal pourrait être ajusté pour diminuer l'incitation à l'artificialisation des sols.
Nos propositions :
[1] La valeur des terres agricoles ou naturelles augmente fortement lorsque le terrain devient constructible. En France, 1 hectare de terre agricole est estimé en moyenne à 6130€ l’hectare tandis qu’un hectare pour faire construire une maison individuelle est estimé à 92 000€ l’hectare (x15). Source : EUROSTAT (2022) , Agricultural land renting prices for one year by region et MTECT (2023), Le prix des terrains et du bâti pour les maisons individuelles en 2022, Datalab.
Parce que les déchets ont des conséquences sur l'équilibre des écosystèmes et parce qu'il est toujours temps de les ramasser avant qu'ils ne polluent (davantage) l'environnement... Téléchargez ce livret pour savoir comment agir pour la nature.
Nos déchets abandonnés impactent tous les organismes vivants : du ver de terre se nourrissant des sols, aux moules s’alimentant de plancton, aux végétaux filtrant l’eau polluée… Laisser un déchet à terre a des conséquences directes sur la faune et la flore, sur la biodiversité et donc l’équilibre des écosystèmes.
🧤 Un livret pour organiser votre propre "opération nettoyage" !
Je télécharge le livret ! (format pdf - 4 Mo)Dans ce livret, vous trouverez des informations sur :
- l'impact des déchets,
- la durée de dégradation lorsqu'ils sont abandonnés en pleine nature,
- les grands temps forts annuels pour agir et faire place nette
- des conseils pour organiser votre propre « opération nettoyage ».
Parce que nous ne pouvons plus fermer les yeux devant tous ces déchets qui polluent et jonchent notre environnement... Montrons le chemin et nettoyons-le, pour que d’autres le suivent !
Testez vos connaissances ⁉️
Découvrez dans ce poster la durée de dégradation des déchets abandonnés en pleine nature.
Je télécharge le poster ! (format pdf - 2 Mo)Pour trouver également une action de ramassage de déchets organisée par une association ou une collectivité, rendez-vous sur notre site www.jagispourlanature.org
Enfin, découvrez l'association Resak qui a fait des déchets plastiques son coeur de métier.
Lire l'article >>Sur la côte basque, on redonne une seconde vie aux déchets plastiques
* Source : Rapport de l'Association Gestes Propres
La liste rouge des espèces menacées en France est formelle, certaines chauves-souris sont dans une situation de fort déclin, voire en danger en Métropole. Comment mieux protéger ce fascinant petit mammifère, souvent injustement malaimé, dont la présence est pourtant indispensable à l’équilibre de nos écosystèmes ? On a tiré le portrait de cette espèce incroyable !
Les chauves-souris font partie de l’arsenal de lutte biologique contre les insectes nuisibles aux cultures humaines. Chaque nuit, ce formidable allié capture un tiers de son poids en moustiques, papillons de nuit, coléoptères, araignées, mouches, fourmi et scarabées. La chauves-souris contribue donc grandement à limiter la prolifération des moustiques mais aussi les transmissions possibles de maladies à l'Homme.
Comme celle des oiseaux marins, les déjections des chauves-souris - appelées guano - sont un engrais naturel. Elles sont d'ailleurs commercialisées en tant que substance fertilisante 100% biologique riche en azote, phosphore et potassium.
Sans les multiples services que les chauves-souris nous rendent, la baisse de la biodiversité serait considérable. En effet, favorisant le développement d’autres espèces, leur présence est un bon indicateur de l’état de santé écologique d’un milieu.
La Pipistrelle commune
Découvrez cette espèce fascinante et apprenez à l'aimer !
Je télécharge la fiche espèce (format pdf - 2 Mo)Très majoritairement insectivores en Europe, alors qu’elles sont frugivores ou mangeuses de fleurs dans les régions plus tropicales, les chauves-souris disséminent des graines un peu partout dans la forêt. Elles sont donc des pollinisateurs d’une importance capitale dans de nombreuses régions du monde qui en dépendent pour la reproduction de fruits aussi courants sur nos tables tels que les bananes, figues, noix de cajou…
"Chiroptère" signifie littéralement « qui vole avec les mains ». En effet, les ailes des chauves-souris sont composées de cinq doigts, reliés par une fine membrane. Cette membrane est dotée de capteurs qui rendent les chauves-souris très sensibles aux mouvements d’air et donc plus agiles et précises. Elles s’en servent aussi comme d’une cape isolante pour s’envelopper au repos.
L’espérance de vie varie d’une chauve-souris à l’autre : 12 ans pour la Noctule commune, 16 ans pour la Pipistrelle commune et jusqu’à 30 ans pour le Grand Rinolophe et le Grand Murin. Sa longévité est d’ailleurs exceptionnelle au regard de sa taille (3,5 fois plus élevée qu’un animal de même taille puisque dans le règne animal plus on est petit moins on vit longtemps et inversement…).
Grâce à l’émission d’ondes sonores par la bouche et le nez, les chauves-souris créent une image sonore. Cette image sonore leur permet de détecter tout ce qui les entoure et de repérer le battement d’ailes d’un insecte à plusieurs mètres de distance.
Non la chauve-souris ne s’accroche pas aux cheveux, non la chauve-souris ne mord pas, non elle ne s’attaque pas au bois de nos charpentes ou encore, non ses déjections ne transmettent pas de maladies !
Plantez des essences qui attirent les insectes, créez une haie de feuillus pour les guider et les abriter, entretenez une mini zone humide (mare) où vont proliférer les insectes, réalisez un compost qui attire aussi beaucoup d'insectes…
Ne rebouchez pas le moindre trou dans les murs et laissez-leur l’accès aux caves, greniers, granges, vieux bâtiments, toiture, combles ou vieux arbres… N’ayez crainte, si par mégarde une chauves-souris rentrait chez vous, éteignez la lumière dans la pièce, ouvrez la fenêtre et partez pour la laisser sortir tranquillement.
avec des associations expertes et engagées, sur notre site jagispourlanature.org
Cet été, pendant vos vacances, prêtez-vous au jeu ! Faites une chasse aux trésors, jouez aux pisteurs, faites des salades de fleurs, écoutez les oiseaux, créez un herbier… Une trentaine d'activités nature - simples et ludiques à expérimenter - sont à découvrir dans notre livret. Éveil de la curiosité de vos enfants garanti et moments inoubliables en perspective !
Livret activités nature
Découvrez une trentaine d'activités nature à partager en famille
Je télécharge le livret gratuitement (format pdf - 5 Mo)Les plus jeunes aiment marcher pieds nus et sentir la caresse de l’herbe, la rugosité de la terre ou la granulosité du sable entre leurs orteils. Mais aussi, découvrir en touchant les textures des différentes matières : écorces, bois, boue, mousse… Tout ce qui mobilise leurs sens va les rendre plus curieux et autonomes dans l’exploration de leur environnement.
Gagnant en confiance dans une nature devenue familière, les petits explorateurs aiment patauger et manipuler, sans appréhension ni dégoût, tout ce qui est à leur portée. La nature est un univers de jeu, bien plus varié qu’un set de jouets en plastique (certes attractif mais limité dans ses applications). Triturer, creuser, verser, transvaser, modeler... Toutes ces matières développent leur motricité, leur imagination, stimule leur créativité tout en les confrontant à la réalité d’un milieu vivant, d’une incroyable biodiversité.
En grandissant, l’enfant gagne en autonomie et s’enhardit. Il perçoit plus finement ce qui compose son environnement. Sollicités en permanence, ses sens vont s’affiner. Plus patient, il va observer, écouter, puis imiter et reproduire ce qu’il apprend. Avec une plus grande maîtrise de ses mouvements, il va grimper, escalader, puis construire des objets ou des cabanes.
Le constat est unanime du côté des chercheurs comme des professionnels de l'enfance : les petits grandissent mieux dans la nature ! Et les adultes apprécieront tout autant ces moments de pause "déconnexion-découverte" !
Pour trouver d'autres activités nature à faire en groupe avec des associations locales engagées, rendez-vous sur notre site www.jagispourlanature.org
Depuis 2022, avec #JagisJePlante, la Fondation pour la Nature et l'homme invite petits et grands à réveiller le planteur qui sommeillent en eux. Et c'est un succès, car près de 300 000 arbres et arbustes ont déjà pris racine ! Pour cette 3ème saison de plantation, nous proposons aux classes du CP au CM2, de mettre les plantations au programme de la rentrée 2024 ! Et pour les aider, des guides, fiches pratiques et livrets pédagogiques leurs seront envoyés pour savoir où, quoi et comment planter !
Le concours s’adresse aux écoles élémentaires de France métropolitaine. Il peut être piloté par les équipes enseignantes ou par celles du périscolaire. Chaque établissement pourra constituer une ou plusieurs équipes (classe entière ou groupe d’enfants multi-niveaux), sans dépasser 30 élèves par équipe. Les équipes participantes devront réaliser 2 actions, indissociables l’une de l’autre :
Selon l'inspiration, chacun pourra utiliser le style de son choix (engagé, humoristique, poétique…) et s’il le souhaite, accompagner son texte d’une interprétation audio et/ou vidéo (en chantant, slamant, déclamant façon Shakespeare, rappant… la créativité n'a pas de limite !)
Trois classes seront désignées lauréates par un jury. Elles remporteront les Prix #JagisjJePlante d’Or, d’Argent et de Bronze avec de nombreux lots à la clé (interventions d'un animateur nature en classe, un kit « J’agis pour la nature » pour jouer les éco-aventuriers à l’école et à la maison, des albums et DVD du film "Ducobu passe au vert"…)
L'affiche du concours #JagisJePlante avec Ducobu !
Vous connaissez ou avez des enfants de cet âge ? Vous êtes enseignant.e ou connaissez quelqu'un qui pourrait être intéressé par ce concours ? Téléchargez sans plus attendre cette affiche et diffusez l'information autour de vous !
J'en suis ! (format pdf - 1 Mo)Elie Semoun présidera le jury de ce concours scolaire aux côtés du jeune comédien Damien Pauwels, alias l’élève Ducobu. Il y aura également Zidrou et Godi respectivement scénariste et dessinateur de la BD Ducobu ainsi que Christophe Aubel, directeur général délégué à la mobilisation de la société de l’Office Français pour la Biodiversité. Enfin, côté FNH Gildas Bonnel, président et Stéphanie Clément-Grandcourt, directrice générale seront également membres du jury.
Un concours réalisé en partenariat avec le film "Ducobu Passe au vert" et avec le soutien de nos mécènes : ADEME, Léa Nature et l’Office Français de la Biodiversité.
Semer, bouturer, diviser ou marcotter sont des techniques différentes pour multiplier les plantes. Nous vous présentons dans cet article la technique du bouturage qui consiste à donner naissance à un nouvel individu à partir d'un organe ou d'un fragment d'organe isolé d'une plante mère (tige, rameau, feuille, racine, écaille de bulbe…). On vous explique comment faire en images, grâce au replay de notre webinaire #JagisJePlante sur le bouturage.
La plupart des plantes se bouturent, plus ou moins facilement et parfois certaines techniques sont plus adaptées que d’autres, en fonction de la saison et de la plante à bouturer. Voici quelques exemples de plantes simples à bouturer :
Et aussi des plantes d’intérieur (monstera deliciosa, papyrus, chlorophytum, pathos, pilea…)
Pour bouturer, il faut partir d'un morceau d'une plante mère afin de reproduire le végétal à l’identique. Pour cela, vous pouvez couper un fragment de tige, de feuille ou de racine.
Dans tous les cas, les plantes bouturées seront identiques à la plante mère, avec toutes ses caractéristiques (couleur, odeur…). Les boutures de racines ou de feuilles peuvent se faire toute l’année. En revanche, les boutures de tiges se font plutôt au printemps pour les herbacées (aromatiques, ornementales, grimpantes...) et à l’automne pour les ligneux (grands arbres et arbustes).
Téléchargez notre poster
des plantes vivaces (grimpantes, aromatiques, ornementales et arbustives) à bouturer au printemps
Cliquez ici pour le recevoir par mail (format pdf - 1 Mo)Retrouvez sur notre chaîne Youtube le replay du webinaire #JagisJePlante et découvrez toutes les astuces de Lise Lenoir, pépiniériste et chargée d'ateliers nature pour l'Association Pépins Production.
1h10
En complément de celles posées et répondues lors du webinaire.
Questions sur la saisonnalité pour bouturer ses plants
Questions sur les autres techniques pour multiplier ses plants
Questions diverses
D’un côté, un besoin d’au moins 400 000 nouveaux logements par an pendant 10 ans. De l’autre, environ 100 000 hectares d’espaces disponibles pour répondre aux besoins de toutes les communes de France en matière de transition écologique, d’activités, de services publics et… de logements d’ici à 2031. Comment résoudre cette équation ? De nombreux leviers existent dont :
L’habitat est le premier consommateur d’espaces naturels, agricoles ou forestiers (ENAF), et si on y regarde de plus près, c’est bien l’habitat individuel qui est le plus consommateur d’espaces. En cause : un modèle d'aménagement qui encourage l’étalement urbain et l’artificialisation des sols. Un modèle promu depuis les années 70 comme le “rêve pavillonnaire”, avec des maisons standardisées, souvent construites en lotissements, excentrées des centres-villes et où la dépendance à la voiture est totale pour chaque acte de la vie quotidienne.
Mais quelles alternatives proposer ? Découvrez les initiatives d'ores et déjà mises en place pour proposer de nouvelles formes d'habitat individuel en téléchargeant notre livret !
La production de logement social est tout à fait compatible avec la sobriété foncière. En effet, si l’habitat est le premier facteur d’artificialisation, c’est surtout l’habitat individuel qui est en cause. L’habitat collectif était responsable de 3 % de la consommation d’ENAF totale entre 2006 et 2014, contre 47 % pour l’habitat individuel. Or, 84% des logements sociaux sont de l’habitat collectif.
Par ailleurs, le modèle du logement social permet de proposer des logements à des prix abordables dans un contexte d’offre foncière limitée. Il est aussi aujourd’hui le seul outil pour assurer qu’un logement nouvellement construit soit durablement utilisé en résidence principale et non en résidence secondaire ou en meublé de tourisme.
C’est chez les personnes âgées propriétaires de logements individuels que se concentre principalement la sous-occupation (84 % des 65 à 74 ans et 85 % des 75 ans et plus sont en situation de sous-occupation). Une réalité qui fait de la question du parcours résidentiel et de l’offre de logements pour les seniors l’une des clés de la transition écologique et sociale. En effet, en permettant à des seniors de passer de logements de famille, sous-occupés et non adaptés à la perte d’autonomie, à des logements mieux adaptés, abordables et suffisamment attrayants pour donner envie à des seniors de s’y installer.. on remettrait sur le marché des logements qui pourraient répondre aux besoins de ménages plus jeunes.
Pour répondre à ce besoin, il existe plusieurs solutions comme le béguinage ou les habitats partagés, collectifs ou intergénérationnels qui sont à découvrir dans notre livret.
Le ZAN est une opportunité unique de réorienter l’aménagement des villes en faveur d’un meilleur accès à la nature pour tous mais aussi d’un cadre de vie plus agréable et apaisé. À une condition : la question de l’accès à la nature doit devenir un élément structurant de la planification urbaine.
Mettre un terme à l’étalement urbain et atteindre le zéro artificialisation nette impliquent d’optimiser le bâti existant et d’intensifier l’usage des espaces urbains mais il implique aussi de renforcer ce qu’on appelle “les trames écologiques”. Cette forme de connectivité écologique fait partie des facteurs clés pour maintenir, préserver voire enrichir la biodiversité en milieu urbain. Elle permet aux espèces de se déplacer (essentiel à leur survie et reproduction), augmente le brassage génétique entre populations et garantit l’adaptation et la résilience des écosystèmes.
Les zones humides sont des réservoirs de biodiversité. Elles offrent des conditions favorables au développement de toutes les formes de vie animales et végétales (oiseaux, mammifères, reptiles, amphibiens, poissons, insectes et plantes…) ainsi que le gîte et le couvert pour de nombreuses espèces migratrices.
Pas moins de 40% de toutes les espèces animales et végétales dans le monde dépendent de ces milieux, dont en France la totalité des amphibiens (grenouilles et tritons) et pourtant la destruction des zones humides reste aujourd’hui un fléau pire que la déforestation puisqu’elles disparaissent, en pourcentage, à un rythme trois fois supérieur. Zoom sur quelques représentants de ces espèces animales et végétales
Amphibien emblématique des zones humides, cette rainette d’à peine 5 cm pesant une vingtaine de grammes mène une double vie : terrestre et aquatique, grâce à un système respiratoire associant deux petits poumons et une respiration cutanée : une très fine peau bien vascularisée secrète dans ses glandes un mucus qui la maintient souple et humide et favorise les échanges gazeux. Se nourrissant d’insectes terrestres et d’invertébrés aquatiques, la rainette évolue ainsi dans les plaines, prairies et bois mais toujours à proximité de zones humides mares, étangs, fossés, bras morts… indispensables à sa survie et à sa reproduction puisqu’elle se développe dans l’eau. La femelle y pond entre mars et mai jusqu’à 10 000 œufs qui, sept jours plus tard, donnent des têtards puis deviennent au bout de trois mois des grenouilles adultes évoluant à terre. Plus petite que la grenouille commune (10 cm) dont l’homme apprécie les cuisses ! Ses principaux prédateurs sont les poissons carnassiers (brochets surtout), couleuvres, hérons et martins-pêcheurs.
Le saviez-vous ? Malheureusement les amphibiens payent aussi un lourd tribut à la route. Pour tenter de réduire la mortalité des grenouilles écrasées lors de leur migration pour aller se reproduire, on construit des « crapauducs », ces tunnels permettant aux amphibiens de passer sous la route aux endroits les plus stratégiques. Et aussi… savez vous ce qui distingue les amphibiens « anoures » crapauds, grenouilles et rainettes, des « urodèles » tritons et salamandres ? Les premiers sont sans queue (résorbées après l’état larvaire) alors que les seconds en ont une.
La cistude d’Europe est une tortue d’eau douce, dite dulcaquicole. De tempérament méfiant, ce timide reptile dont la carapace tire du vert olive au noir passe souvent inaperçu, se fondant dans la végétation serrée type roselière pour se cacher des prédateurs terrestres. Au sortir de l’hivernation, au mois de mars, il faut s’armer de patience pour avoir une chance de l’observer durant ses bains de soleil car à la moindre alerte, elle plonge et disparaît sous l’eau. Bien adaptée, ses pattes palmées dotées aussi de fortes griffes lui permettent de se déplacer aussi bien à terre que dans l’eau. Son comportement alimentaire est opportuniste. Si l’essentiel de son menu carnivore est à base d’insectes, larves, mollusques, crustacés, la tortue ne dédaigne pas les charognes de type poissons morts, un petit côté charognard for utile qui participe au nettoyage et à l’équilibre écologique des milieux humides.
Particularité de l'espèce : le dimorphisme sexuel. A savoir que la femelle est plus grande que le mâle, jusqu’à 20 cm et 1,3kg pour elle contre 16 cm et 600 gr pour lui. Sa maturité sexuelle n’intervient pas avant 7 ou 8 ans chez la femelle mais son espérance de vie peut atteindre 50 ans. Si la tortue adulte est moins sujette à la prédation, les œufs et juvéniles sont beaucoup plus vulnérables face aux corvidés, hérons, fouines, renards, sangliers…
Le saviez-vous ? Chez la Cistude d’Europe comme chez la majorité des reptiles ovipares, c’est la température d’incubation des œufs qui détermine le sexe mâle ou femelle des petits à naître ; en dessous de 30°C ce sont des mâles, et donc au-delà des femelles. Ce déterminisme est dit « thermosensible ».
Notre castor d’Europe est le deuxième plus gros rongeur du monde (le premier étant le Capybara vivant en Amérique centrale). Il pèse jusqu’à 30 kilos mais certains spécimens peuvent atteindre 45 kilos et dépasser les 1,20m de long, sa large queue en forme de battoir comptant pour 30 cm.
Cet ingénieur de la nature bénéficie d’un fort capital de sympathie tant la qualité de son ouvrage est admirable. Animal monogame, il passe sa vie à construire un nid douillet pour y élever sa progéniture. Bâtisseur hors pair, il est doté d’une mâchoire puissante et de longues incisives grâce auxquelles il taille, empile, entrelace bouts de bois, troncs et végétaux puis imperméabilise l’ensemble en la recouvrant d’une épaisse couche de boue. Toujours à pied d’œuvre, il répare sans cesse et colmate les fuites, sa large queue plate couverte d’écailles lui servant sous l’eau de gouvernail et le maintenant en équilibre sur terre. En édifiant des barrages pouvant atteindre 2 mètres de haut, il crée des retenues d’eau pouvant inonder de larges étendues de terre, créant de nouvelles zones de prairies humides propices au développement d’autres espèces animales et ralentissant le débit de l’eau, donc le ruissellement et l’érosion.
Le saviez-vous ? En plus d’une huile imperméabilisant naturellement sa fourrure, le castor possède une troisième paupière pour voir sous l’eau sans s’irriter les yeux, de même qu’en mode submersion ses narines et oreilles se bouchent automatiquement ! « Faire feu de tout bois », non seulement ils utilisent le bois comme matériau de construction mais c’est aussi une source de nourriture car les castors comptent parmi les rares mammifères capables de digérer la cellulose.
Avec son corps allongé et souple mesurant entre 60 et 80 cm, sa petite tête plate et son fin museau, ce gracile mustélidé est très agile et rapide sous l’eau. Longtemps chassée pour sa magnifique et soyeuse fourrure brune, environ 80 000 poils courts et longs au cm2 composent deux couches distinctes : le poil de bourre et le poil de jarre, la loutre d’Europe est aujourd’hui protégée. Son espérance de vie est d’une dizaine d’années à l’état sauvage. Territoriale, solitaire, elle s’établit sur 5 à 15 de km de rives de cours d’eau dans lesquels elle prélève près d’1 kilo de nourriture par jour (poissons, grenouilles, écrevisses…). Elle se distingue des autres mustélidés par son caractère particulièrement joueur et s’adonne volontiers à des parties de glissade ! Sous l'eau, elle utilise sa grosse queue musclée comme une hélice pour se propulser et ses pattes arrières lui servent de gouvernail pour changer de direction. On trouve la loutre d’Europe jusqu’à 2000 mètres d’altitude.
Le saviez vous ? La catiche est le nom de sa tanière, le lieu où la loutre met bas, ce peut être un arbre creux aussi bien qu’une cavité creusée dans la berge. Les petits sont appelés des loutrons (trois maximum par portée), ils naissent aveugles et restent 1 an auprès de leur mère.
Il faut savoir qu’en raison de la dégradation ou de la disparition croissants des zones humides qui sont leur site de reproduction, une libellule sur six est en danger d’extinction dans le monde. En France métropolitaine, on dénombre près de 90 espèces. Leur taille moyenne : 7 cm de long et une envergure jusqu’à 11 cm, arborant de magnifiques couleurs allant du bleu avec l’agrion de mercure, au jaune, noir, vert comme l’anax empereur, et même rouge vif comme le Sympétrum rouge sang.
Tout en légèreté, la gracieuse libellule fait partie de ses insectes bien aimés qui ne piquent pas. Grâce à ses quatre ailes se mouvant indépendamment les unes des autres, elle offre de véritables ballets aériens. En stationnaire, en marche-arrière ou lors de brusques changements de cap, le vol de la libellule pouvant atteindre 90 km/h en vitesse de pointe fait d’elle une redoutable prédatrice. Elle consomme jusqu’à une centaine d’insectes par jour dont les moustiques et leurs larves, papillons, araignées… mais c’est dans l’eau qu’elle passe la majeure partie de sa vie puisque les larves peuvant muer jusqu’à 15 fois, ce qui s’explique par la rigidité de leur squelette externe, pour se développer. Adultes, sa durée de vie aérienne varie selon les espèces de quelques semaines à quelques mois, mourant généralement à l’automne.
Le saviez-vous : la frêle libellule existait déjà il y a plus de 200 millions d’années et ainsi côtoyé les dinosaures ! A votre avis, pourquoi appelle-t-on certaines libellules des « demoiselles » ? Scientifiquement parlant, l’ordre des odonates est scindé en deux sous-ordres : les Zygoptères ou « demoiselles » qui replient leurs ailes au-dessus d’elles quand elles se posent, et les Anisoptères, plus grosses qui gardent en permanence leurs paires d'ailes dépliées à l’horizontale.
Le roseau des marais fait partie de ces plantes les plus connues qui signent la présence de zones humides, ils côtoient les iris jaunes, les joncs, laîches, et autres sphaignes, ces mousses qui ont la particularité bien utile de se gorger d’eau comme des éponges.
Plante semi-aquatique, cette grande graminée vivace avec sa longue tige d’environ 2 mètres de haut, forment des roselières ceinturant les pièces d’eau qu’elles colonisent grâce à un réseau de solides rhizomes qui assurent une bonne stabilité des berges. Le roseau, de croissance rapide, plante de la phyto-épuration par excellence, est un atout majeur quand il s’agit d’éliminer les métaux lourds et de traiter les eaux usées. Aussi appelé cannes à balais, en raison de leurs inflorescences en forme de plumeau, les roselières sont un brise-vent efficace et un site de reproduction idéal pour la multitude d’oiseaux nicheurs, d’insectes, de canards et autres petits mammifères qu’elles hébergent et protègent des prédateurs.
Le saviez-vous ? On confond souvent le roseau des marais avec le roseau des étangs (ou roseau à massette), dont les épis floraux ressemblent à de longs bâtonnets de couleur brune. Les tiges creuses du roseau des marais (rassemblées en bottes) servent à structurer les toits et sont l’un des plus vieux matériaux de couverture utilisés : le chaume.
Le saule pleureur est un arbre qui se plait les pieds dans l’eau, consolidant les berges des rivières et étangs grâce à son vigoureux système racinaire. Il prend rapidement des dimensions importantes, pousse en tous sens et peut atteindre 25 mètres de hauteur mais a une durée de vie relativement limitée pour un arbre : 30/40 ans. Ses longues branches retombant souplement sont ornées de feuilles lancéolées entre vert jaune lustré et vert moyen, jaunissant à l'automne et ses longs rameaux jaune vif brunissent avec l'âge. Sa beauté, le bruissement léger de ses feuilles l’ont amené à souvent être planté comme arbre d’ornement. Originaire de Chine (où cet « arbre de vie » est symbole d’immortalité), il fut importé depuis le Japon au 17e siècle en Europe où depuis il prospère dans les sols frais et humides. Il existe des arbres mâles et femelles et leurs fleurs, des chatons mâles et femelles, sont dressées vers le haut au printemps. Le saule nourrit chenilles et oiseaux tout en fournissant aux animaux un abri frais et ombragé l’été. Par ailleurs, les saulaies marécageuses ont un rôle majeur dans la circulation de l’eau, servant notamment de zone tampon et d’épuration des eaux.
Le saviez-vous : les saules sont une grande famille d’arbres, arbustes et arbrisseaux de la famille des salicacées. Parmi eux, Salix Alba, ou saule blanc, possède des feuilles blanchâtres à l'origine de l'aspirine. Quant à Salix Purpurea, Salix Viminalis, osier rouge et blanc, ils étaient le matériau de base des vanniers pour fabriquer des paniers ou encore Salix Antartica, le plus petit arbre du monde - 2 centimètres de hauteur - est un saule !
Mesurant entre 5 et 20 cm pour les plus grosses, les écrevisses autochtones (trois sont répertoriées en France : l’écrevisse à pattes rouges, à pieds blancs, et celle des torrents) sont, à bien des égards, menacées à l’état sauvage. Muni de fortes pinces et d’un thorax bien développé, voire charnu - ce qui en fait un mets culinaire fort apprécié -, ce homard version miniature est aussi victime comme tant d’autres espèces de la dégradation de son habitat. L’écrevisse a besoin d’une eau douce claire et bien oxygénée ainsi qu’un sol ferme, suffisamment escarpé pas trop envahi par la végétation pour creuser des trous afin de s’y réfugier lors de ses différentes mues : des périodes pendant lesquelles elle change d’exosquelette pour poursuivre sa croissance et se retrouve molle donc très vulnérable. Une carapace riche en calcium dont elle va ingérer la substance nutritive pour créer sa nouvelle cuirasse.
Ce décapode (10 pattes) ne nage pas vraiment et se déplace en arrière en claquant fortement sa queue par à-coups contre la partie inférieure de son corps. A son menu d’omnivore et de détrivore figurent, larves d’insectes, œufs de poissons et toutes sortes de débris végétaux et animaux mais elle est aussi une proie de choix pour une multitude poissons, oiseaux aquatiques et mammifères comme la loutre et les rats. A noter que l’écrevisse souffre particulièrement de la concurrence d’écrevisses « exotiques » introduites volontairement ou non par l’homme comme l’écrevisse de Louisiane, nettement plus féconde : Deux pontes de 100 à 500 œufs contre 1 seule de 60 à 150 œufs pour l’écrevisse française
Le saviez-vous ? Principalement active la nuit, l’écrevisse peut migrer à la recherche d’un point d’eau plus accueillant et parcourir plusieurs kilomètres sur la terre ferme après avoir stocké de l'eau dans ses branchies lui permettant de respirer.
Reconnaissable entre tous avec son plumage bleu turquoise et roux orangé, ce petit oiseau piscivore d’une quinzaine de cm, pesant 30 à 45 gr avec une envergure d’environ 25cm, se distingue par son bec aussi effilé et pointu que la lame d’un poignard. Il s’en sert d’ailleurs comme une dague pour capturer des poissons dont la taille n’excède pas 7cm (tanches, gardons, alevins) qu’il transperce littéralement sous l’eau en plongeant jusqu’à un mètre de profondeur.
Flanqué de toutes petites pattes dont les doigts sont en partie soudés, ce n’est pas un oiseau que vous verrez se déplacer à terre : farouche, on l’entend, un cri perçant, davantage qu’on ne le voit. Le martin-pêcheur est cavernicole et, à défaut de trouver au printemps une galerie disponible, le couple creusera lui-même un long tunnel, suffisamment haut sur la berge d’un cours d’eau pour prévenir le risque de submersion en cas d’inondation, au bout duquel la femelle couvera 5 à 8 œufs durant trois semaines en alternance avec le mâle. Deux nichées, au printemps et en été, parfois davantage se succèdent. Après l’éclosion, les petits mangent quotidiennement leur poids en poissons et grandissent rapidement puisque quatre semaines en moyenne après l’éclosion, le mâle supervise leurs premiers plongeons pendant que la femelle enchaine souvent sur une autre nichée, parfois trois ou quatre dans la même année pour peu que l’une d’elles ait été la proie de rats, de renards ou autre animal fouisseur. Adultes, ses prédateurs (éperviers et faucons) viennent plutôt du ciel. Espèce non chassable, son espérance de vie à l’état sauvage s’établit entre 10 et 15 ans.
Le saviez-vous ? La fulgurance du plongeon oblique en piqué, ailes repliées vers l’arrière du martin-pêcheur a inspiré les ingénieurs japonais : l’aérodynamie de l’oiseau qui plonge et fend l’eau sans aucune éclaboussure fut une propriété très intéressante à exploiter pour résoudre un problème acoustique de leur TGV. S’inspirer de l’anatomie de cet oiseau leur a permis de remédier à la déflagration sonore liée à la vague de pression produite par l’entrée à vive allure dans un tunnel urbain, tout en améliorant son taux de pénétration dans l’air ce qui augmente sa vitesse et réduit sa consommation électrique. Quand la nature inspire les Hommes !
Le héron français, comme son nom l’indique de couleur gris cendré, est plutôt casanier. Il vit dans les zones humides, pourvu que les eaux soient poissonneuses et peu profondes. En plaines, on reconnait facilement ce grand échassier près des fleuves, dans les étangs, marais, rizières ou, sur le littoral sillonnant les estuaires, vasières ou marécages. Sa haute taille, près d’un mètre, fait de ce cousin de la cigogne le plus grand des ardéidés d’Europe. Jouissant d’une excellente vision frontale et latérale et d’une ouïe très fine, il fuit à la moindre alerte.
Bien que son envergure moyenne atteigne 1,80m ailes déployées, son vol néanmoins puissant et esthétique avec ses longues pattes bien tendues vers l’arrière, n’est pas très rapide, 40 km/h maximum. Territorial, monogame le temps d’une saison, le mâle aide la femelle à façonner le nid, une plateforme légèrement en creux faite de bouts de bois, joncs et brindilles entrelacés en haut des arbres où le couple couve en alternance 3 à 5 œufs puis nourrit et protège des prédateurs (mustélidés carnivores, grands rapaces) les petits avant leur émancipation (50 jours environ). Le héron reste grégaire, il se reproduit en colonies, les héronnières et, hors période de reproduction, ils se rassemblent la nuit dans des dortoirs hors de portée des prédateurs.
Le saviez-vous ? Contrairement à ses cousines la grue et la cigogne qui volent le cou déployé, le héron doit rentrer et replier le sien pour maintenir le poids de son corps à l’équilibre. Pas besoin non plus de pattes palmées… S’il se nourrit essentiellement dans l’eau, le héron ne se mouille pas ! Il ne nage pas, mais déambule grâce à ses longues pattes et attend, ses yeux jaunes rivés sur l’eau. Le poisson repéré (jusqu’à 500 grs), il le laisse s’approcher pour, au moment propice, le harponner de son long bec orangé.
Les zones humides constituent un patrimoine naturel exceptionnel. Malheureusement, ces écosystèmes indispensables font face à de nombreuses menaces ! A l’occasion de la Journée Mondiale des Zones Humides, notre Fondation vous propose son nouveau livret d’information pour tout savoir sur ces territoires entre terre et eau qu’il est urgent de protéger et sans lesquels la vie sur Terre serait impossible.
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Un petit livret pour tout savoir sur les zones humide
Télécharger (format pdf - 3 Mo)Les zones humides sont indispensables pour les avantages infinis qu’elles procurent à l’humanité, de l’apport d’eau douce à l’alimentation, en passant par la maîtrise des crues, la recharge des nappes souterraines, l’atténuation des changements climatiques et la préservation de la biodiversité. Petit rappel de tous les bienfaits des zones humides !
Les zones humides permettent le développement de nombreuses activités agricoles : élevage, maraîchage, pisciculture, ostréiculture, saliculture, riziculture-… mais aussi des matières premières, de l’énergie, des ressources médicales…
Les caractéristiques naturelles des zones humides confèrent à ces paysages remarquables une importance culturelle et une dimension spirituelle pour nombre de personnes qui, en France (et à travers le monde), dépendent directement de leurs ressources pour vivre. Elles font partie intégrante du patrimoine national : imagine-t-on la Sologne sans ses étangs, Guérande sans ses saulniers, le Mont Saint Michel sans ses élevages en prés-salés, le marais poitevin sans ses feux follets ?
Ces espaces de nature, grâce à leur valeur esthétique, leur qualité paysagère et la fraîcheur qu’elles apportent contribuent au bien-être psychologique ; que l’on s’y promène ou qu’on les regarde depuis sa fenêtre ! Dans les villes, elles amoindrissent les nuisances liées au trafic routier, favorisent les interactions sociales et réduisent, de fait, le stress au quotidien. Par ailleurs, on oublie parfois la dimension récréative qu’elles représentent en étant des espaces de loisirs. Le tourisme, la pêche, la navigation et autres sports nautiques sont une source de détente mais aussi le support d’activités pédagogiques : découverte de la dynamique du fonctionnement des écosystèmes et de leur diversité, tourisme naturaliste, et toutes formes de participation et d’engagement pour aider à les préserver.
Les zones humides protègent 60 % de l’humanité le long des côtes contre les ondes de tempête, les ouragans et les tsunamis. Une zone humide continentale de seulement 4 000 m2 par exemple peut absorber jusqu’à 5,7 millions de litres d’eaux de crue, contribuant à réduire les inondations et à retarder et atténuer les sécheresses.
Étangs, marais, landes, tourbières, prairies humides, forêts alluviales, estuaires, lagunes, en métropole mais aussi lagons, mangroves et forêts humides en outre-mer sont autant de biotopes particuliers qui accueillent chacun une faune et une flore spécifique, voire endémique : algues, poissons, oiseaux d’eau, insectes et autres espèces sauvages abondent et s’épanouissent dans ces milieux où les uns vivent à l’état permanent et où d’autres se nourrissent, se réfugient, se reposent ou font étape pendant la migration et se reproduisent.
Filtre naturel à la fois physique puisque sédiments et matières toxiques comme les métaux lourds vont s’y déposer et/ou y être piégés ; et filtre biologique puisque la présence de bactéries, l’exposition aux ultraviolets et la phytoépuration par les plantes font des zones humides un lieu propice à la dégradation biochimique des polluants : pesticides et intrants de synthèse comme les nitrites et les phosphates agricoles, responsables entre autres pollutions de l’eutrophisation des cours d’eau. C’est bien grâce à elles que l’eau qui recharge les nappes souterraines est purifiée.
Leur rôle dans la captation et la séquestration du carbone est capital puisqu’elles stockent plus de CO2 que n’importe quel autre écosystème terrestre. Pour exemple, les tourbières qui ne couvrent que 3 % des terres de la planète, stockent environ 30 % du carbone terrestre, soit deux fois plus que toutes les forêts du monde.
Elle a lieu le 2 février, jour de l’anniversaire de la signature de la "Convention de Ramsar", un traité international qui sert de cadre à la conservation et à l’utilisation rationnelle des zones humides. A cette occasion, associations de protection de l'environnement, collectivités, entreprises, agriculteurs, pêcheurs, office de tourisme, etc. se mobilisent et partagent avec le plus grand nombre leurs passions pour ces milieux exceptionnels. Au programme : des sorties découverte, des ateliers, des expositions, des chantiers de préservation etc… à découvrir sur notre plateforme du bénévolat nature : www.jagispourlanature.org
Quelles sont les plantes à privilégier pour aider la biodiversité? Choisir les espèces végétales qui vont constituer votre plantation de haie bocagère, de mini-forêt, de bosquet comestible ou de mur végétal n’est pas une étape qui s’improvise. Il est en effet nécessaire de prendre certaines précautions afin de construire une plantation durable et utile à la biodiversité. Pour savoir comment sélectionner les bonnes essences, lesquelles absolument éviter, où les trouver etc... Découvrez notre livret gratuit des essences à planter #JagisJePlante.
Avant de vous lancer dans votre plantation, êtes-vous sûr d’avoir pensé à tout ? Avez-vous réfléchi à l’objectif de votre projet (paysager, pédagogique, nourricier …), aux conditions d’humidité́, d’ombrage, de nature des sols en place, ou encore au degré de fréquentation de votre terrain ? Ils sont pourtant autant de facteurs importants à considérer pour réussir votre projet. Sans oublier les questions d’entretien qui doivent, elles aussi, être anticipées pour assurer la pérennité́ de votre plantation. Alors avant de sélectionner vos plants, si vous preniez le temps de vérifier tous ces points avec les tutos #JagisJePlante ? Au menu : 64 vidéos en libre accès pour apprendre à construire son projet de plantation de A à Z !
Au moment de choisir vos essences à planter, il y a une chose à ne pas oublier : prenez soin de sélectionner des variétés locales ! Et pour mieux connaitre ces espèces dites « indigènes », rien de mieux qu’une balade dans la campagne environnante Il suffit d’ouvrir l'œil et d’être curieux … Si vous constatez que des noisetiers (Corylus avellana) poussent systématiquement en lisière de bois et dans les jardins, c’est le signe qu’ils s'épanouiront forcément bien chez vous.
Et si on vous incite à choisir des plantes qui poussent « naturellement » sur votre territoire, c’est tout simplement parce qu’elles sont mieux adaptées à leur environnement et sont plus résistantes face aux effets du changements climatiques (inondations, sécheresse…). De plus, ayant co-évolué avec la faune locale, ces essences sont plus utiles pour favoriser le retour de la biodiversité.
Pensez à vérifier l’origine des plants. Des arbustes achetés localement peuvent ne pas provenir de la région, ni même de France ! Pour vous aider, fiez-vous au label Végétal-Local
Il est important de diversifier les ambiances, les strates (herbacées, arbustes, arbres) et les espèces au sein de chaque espace de nature. En effet, la plantation de végétaux variés favorisera la venue et l'installation de la petite faune, des pollinisateurs et des insectes utiles au jardin. N'hésitez pas à sélectionner des plantes avec des périodes de floraisons différentes. Elle permettra aussi leur conservation.
En effet, elles ne sont ni intéressantes, ni utiles pour la faune locale et peuvent devenir envahissantes, par conséquent dangereuses pour les écosystèmes déjà existants (responsable de l'extinction de 60% des espèces dans le monde - IPBES, 2023). Quelques exemples :
Réunies au sein du collectif CAP Nature & Biodiversité, nos organisations ont participé activement à l’élaboration de l’avis du Comité national de la biodiversité sur le projet de Stratégie Nationale pour la Biodiversité 2030, rendu public par le gouvernement le 20 juillet 2023. De nombreux points restent à clarifier ou à améliorer afin que cette dernière soit à la hauteur de l’effondrement de la biodiversité en cours, et en mesure d’inverser la tendance.
Adopté à une large majorité en séance plénière le 16 octobre dernier, cet avis du CNB formule des recommandations visant à garantir une stratégie ambitieuse et disposant des ressources nécessaires à sa réussite, en particulier :
Nos organisations de protection de la nature restent mobilisées pour que ces recommandations soient prises en compte par le gouvernement et intégrées dans la version finale de la Stratégie nationale pour la biodiversité, véritable opportunité politique pour restaurer nos paysages et écosystèmes, améliorer la résilience de la nature et de nos sociétés face au réchauffement climatique, rétablir le lien des humains avec le reste du vivant et garantir notre avenir commun.
Vous l’avez sans doute lu et vu dans les médias, le Président de la région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a annoncé qu’il souhaitait « la sortie » de sa région de l’objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN), pourtant indispensable pour lutter contre la disparition de la biodiversité et le changement climatique, préserver les terres agricoles et nos paysages. Que dit le ZAN ? Ne peut-on pas concilier la protection des sols avec les besoins sociaux (alimentation, logement, emplois, services, etc.) ? Notre Fondation pense que si. Nous faisons le point ici.
La mise en œuvre du ZAN ne revient pas à empêcher toute construction du jour au lendemain
L’objectif ZAN est inscrit dans la loi. C’est même l’une des avancées majeures de la loi Climat et résilience qui appelle à ne plus considérer les sols comme de simples supports, mais à reconnaître les fonctions vitales qu’ils remplissent pour notre souveraineté alimentaire, la biodiversité, le climat et l’accès à l’eau. Il est le garant de leur préservation en planifiant la fin progressive de l’étalement urbain, avec pour horizon le « zéro artificialisation nette » en 2050.
La mise en œuvre du ZAN ne revient donc pas à empêcher toute construction ou tout étalement urbain du jour au lendemain. Il l’encadre pour éviter les dérives en autorisant l’artificialisation de 125 000 ha entre 2021 et 2031, soit 74 fois la superficie du Puy en Velay ou 12 fois celle de Paris. Ce qui n’est pas rien…
L’objectif ZAN ne va pas à l’encontre des zones rurales !
Réduire l’artificialisation, c’est protéger les terres agricoles qui sont vitales pour notre souveraineté alimentaire. C’est aussi réinvestir les centres des villages et des bourgs, avec leurs petits commerces et leurs services qui se meurent face à la concurrence des centres commerciaux périurbains. Par ailleurs, en juillet, face aux inquiétudes des maires, des assouplissements ont été votés par rapport au texte de 2021, avec notamment la création d’une « garantie rurale », autrement dit un droit à construire d’au moins un hectare, attribué aux communes, et mutualisable dans certains cas.
De nombreuses collectivités sont déjà engagées !
La loi Climat et résilience, adoptée en 2021, prévoit que les objectifs de réduction de l’artificialisation des sols soient inscrits et déclinés localement dans le cadre des schémas de planification régionaux. Une région ne peut donc pas s’abstraire de cette responsabilité.
Et si la réduction de l’artificialisation des sols est un défi complexe, nous constatons au quotidien que des collectivités prennent le problème à bras le corps et s’engagent dans des démarches volontaires de sobriété foncière, car elles ont bien compris qu’il est vital de protéger les sols.
Le ZAN appelle à faire des choix en hiérarchisant les projets d’aménagement
Nous devons concilier l’impératif de neutralité carbone en 2050 avec la souveraineté alimentaire, l’accès au logement, la préservation de la biodiversité et de l’eau, le développement d’industries d’avenir… Il faut donc hiérarchiser les projets d’aménagement et faire des choix.
Pour la décennie 2021-2031, il faut répartir 125 000 ha d’artificialisation possible entre les territoires : doivent-ils servir à développer des industries d’avenir ou un centre commercial ? A développer le rail ou à bâtir une autoroute qui longe la nationale ? A construire des logements sociaux ou des meublés touristiques ? Le partage des capacités d’artificialisation restantes doit aussi prendre en compte les inégalités territoriales, les besoins de chacun, et notamment des communes rurales qui craignent d’être mal prises en compte.
Les choix peuvent évidemment être plus difficiles, mais les débats parlementaires récents ont montré que l’objectif de protection des sols est largement partagé. Il faut donc du dialogue pour partager équitablement, et des moyens humains et financiers pour la mise en œuvre : ce à quoi nous nous en employons chaque jour à la Fondation
À l’automne 2022, nous lancions le dispositif #JagisJePlante pour inviter le plus grand nombre à faire des plantation chez eux, dans leur entreprise ou sur leur commune et ainsi favoriser le retour de la biodiversité. Avec plus de 300 000 plants mis en terre, les 2 premières saisons de #JagisJePlante ont connu un franc succès.
Alors pas question de s’arrêter en si bon chemin, #JagisJePlante revient dès cet automne et notre objectif reste le même : faire prendre conscience que nous pouvons tous agir et faire des plantations pour aider la biodiversité.
Notre volonté est avant tout de rendre chaque citoyen autonome en lui donnant toutes les clés pour créer son propre chantier de plantation chez lui mais aussi et surtout dans sa commune, dans son école ou encore autour de son terrain de sport. Pour l’aider, nous mettons à sa disposition notre kit #JagisJePlante ! Composé de cahiers techniques sur les types de plantation, d’un mémo pour réussir sa journée de plantation, de posters… cette mine d’infos permettra à tous ceux et toutes celles qui le souhaitent de relever le défi #JagisJeplante à la Sainte Catherine.
« À la Sainte-Catherine, tout bois prend racine »
C’est donc tout naturellement que nous avons choisi ce week-end symbolique du 25 novembre pour inviter le plus grand nombre à planter, au même moment. Plus nous serons nombreux à planter le même jour et à le faire savoir, plus le message #JagisJePlante se diffusera efficacement pour donner à d’autres l’envie de faire de même !
Mais si vous ne pouvez, qu’à cela ne tienne, faite-le un autre jour. Vous avez jusqu’en mars pour planter !
Car oui ! Planter des haies, des murs végétaux, des bosquets comestibles ou encore des mini-forêts… est bénéfique pour le retour des oiseaux ou des pollinisateurs, mais aussi pour la qualité de l’air que nous respirons ou encore pour lutter contre les îlots de chaleur en été ! Mais pour que cela soit efficace, on ne le répètera jamais assez, il faut planter beaucoup et partout : chez soi, autour des immeubles, des places de parking, au cœur des quartiers, autour des stades ou des champs, dans les écoles, les entreprises. Vous l’avez compris, il y a à faire et les citoyens ont toute légitimité à participer.
Et quoi de mieux que des tutos vidéo pour démontrer que protéger la biodiversité n’est pas seulement une affaire de spécialiste.
Au programme :
L’idée de départ : planter des micro-forêts urbaines pour restaurer des écosystèmes forestiers en ville. Pour leur premier projet à porte de Montreuil, Enrico et Damien (33 ans), fondateurs de l’association Boomforest, ont obtenu 14 000 votes pour le budget participatif de la ville de Paris en 2016. Depuis, ils poursuivent leur mission et plantent partout où la région Ile-de-France et la ville de Lyon les accueillent. Prochaine étape : former des citoyens motivés pour les rendre autonomes dans la création de micro-forêts. Un projet soutenu par notre dispositif Génération Climat.
Avec Génération Climat, la Fondation accompagne les jeunes vers l’engagement et la création d’initiatives pour le climat et la biodiversité en leur proposant des ressources pour comprendre et un soutien financier pour agir. Depuis 2016, nous avons aidé plus de 1 000 jeunes à concrétiser leur projet. Pourquoi pas vous ? Déposez votre dossier jusqu'au 2 octobre 2023 pour opter à un soutien financier.
Paris, sa banlieue et en général les grandes villes sont des villes très minéralisées. Que faire ? Réimplanter de la nature dans ces déserts de béton offre alors de nombreux avantages :
Pour tout cela, créer des mini-forêts urbaines sur un talus, dans une cour d’école, dans l’enceinte d’un hôpital, sur un campus d’université, en bordure de périphérique ou même sur un rond-point prend tout son sens !
Après avoir mené à terme 21 projets de mini-forêts urbaines depuis 2016 avec plusieurs centaines de bénévoles (à Paris et dans sa banlieue - Chevilly Larue, Courbevoie, Cergy et Villiers sur Orge- et en région lyonnaise à Saint Priest et Givors), Guillaume et Damien (qui a rejoint l’association en tant que chargé de projet) souhaitent désormais encourager de nouveaux planteurs à porter en toute autonomie leur propre projet de micro forêts citoyennes. Objectif : 3 plantations menées de façon autonome dans les 3 prochaines années en Ile-de-France.
C’est dans cette perspective d’essaimage que Boomforest a sollicité le soutien de notre dispositif Génération Climat : grâce en partie au financement obtenu, ils pourront embaucher deux nouveaux encadrants pour favoriser la création de groupes locaux et les former grâce à des ateliers pédagodiques et des outils numériques.
Capitalisant sur leurs expériences de terrain, Guillaume et Damien s’emploient désormais à partager leurs connaissances de l’afforestation en open source. Un juste retour pour Guillaume qui reconnaît avoir énormément été aidé dans la compréhension et dans la mise en oeuvre de la méthode du Pr. Akira Miyawaki. Inventée dans les années 70, elle est toujours, 40 ans après largement utilisée au Japon par de nombreux collectifs citoyens comme "Inochi no Mori" et "Morino Project" dont les bénévoles ont été de précieux conseillers pour aider Boomforest à dupliquer leur modèle en France.
Cette méthode regroupe une série de pratiques qui permettent de faire émerger une communauté végétale adaptée au terrain où elle est plantée, que ce soit en zone rurale ou urbaine. Mais concrètement, quelles sont ses spécificités ? La plantation dense d'arbres, une attention particulière à la qualité du sol et un choix de la végétation adaptée au lieu. Par exemple, en Île-de-France, une forêt plantée selon cette méthode sera composée d’une trentaine d'espèces, dont le hêtre, le houx et le noisetier.
Pour planter sa micro-forêt, il est nécessaire en amont de fédérer une communauté, de mener des études de faisabilité avec les localités, de rechercher des budgets et des partenaires, puis sur un mode plus pratique d’entreprendre un certain nombre de démarches avant de planter : l’analyse du terrain (nature et profondeur du sol, régime hydrique, exposition) qui oriente la sélection des essences (espèces indigènes et locales exclusivement) pour la restauration d’une « végétation naturelle potentielle » c’est-à-dire qui serait spontanément présente sans l’intervention de l’homme et ses modifications sur l’environnement
Viennent ensuite la préparation des sols, l’amendement, puis enfin la plantation avec en moyenne 3 jeunes plants par mètre carré, dûment sélectionnés en amont afin d’assurer la coexistence des différentes niches végétales, celles qui vont accélérer le processus d’entraide et de compétition vertueuse des espèces entre elles.
Le suivi et l’entretien demandent un investissement de temps des bénévoles surtout les trois premières années. Une période principalement consacrée au désherbage pour permettre aux jeunes plants de croître plus rapidement, et à leur arrosage éventuel en cas de sécheresse prolongée. Après cette période de trois ans, la forêt est autonome et ne nécessite plus aucune intervention.
La compétition pour accéder à la lumière et la sélection naturelle sont à l’œuvre, ainsi qu’une collaboration et une entraide au sein de la communauté végétale ainsi reconstituée. Le temps passant, la jeune plantation devient rapidement un lieu propice au retour progressif de la biodiversité qui elle-même va contribuer à la dynamique de cette communauté végétale.
Après cette courte période d’entretien s’échelonnant sur trois années, la plantation présentant les différentes strates végétales arborées, arbustives et herbacée devient totalement autonome. Le laisser-faire va très rapidement la faire évoluer vers une micro-forêt ultradense.
« La nature a horreur du vide » et la colonisation rapide de l’espace par toutes les forces vivantes végétales et animales : de l’arbre aux mousses et champignons, puis des insectes, oiseaux et autres petits mammifères, nous prouve bien la résilience du vivant. Une lueur d’optimisme contre l’effondrement de la biodiversité grâce à quelques centaines de mètres carrés prêts à l’accueillir pour la préserver.
Parce que des milliers de bras seraient nécessaires pour remettre de la nature dans tous nos espaces de vie, nous avons lancé la campagne #JagisJePlante ! Elle vise à rendre le citoyen autonome pour booster les plantations de haies, de murs végétaux, de bosquets comestibles ou encore de mini-forêts urbaines et aider la biodiversité. Pour y parvenir, nous vous proposons la formation #JagisJePlante : un outil pédagogique gratuit co-construit avec Boomforest, qui vous permettra de devenir expert planteur en un temps record !
Vous souhaitez lancer une initiative pour le climat ou la biodiversité, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Du choix de votre problématique, jusqu’au financement de votre projet, en passant par le recrutement de votre équipe, la Fondation pour la Nature et l'Homme partage avec vous des conseils très pratiques pour réussir. Un guide gratuit à télécharger dès maintenant !
Créer son projet pour le climat et la biodiversité
Nos conseils très pratiques pour réussir
Télécharger le guide (format pdf - 7 Mo)Vous croyez, comme nous, qu’il n’y a plus de temps à perdre pour agir contre le dérèglement climatique et l'érosion de la biodiversité ? Vous souhaitez passer à l'action pour changer la donne ? Avec une bonne dose de détermination, tout le monde peut devenir un acteur du changement au cœur de son territoire, nul besoin d’être un spécialiste ! Des projets citoyens, nous en avons vu passer à la Fondation… et nous en avons soutenu beaucoup aussi. Et tous ont un point commun : des idées les plus simples, aux plus élaborées, toutes font du bien à ceux qui les créent, à ceux qui en bénéficient et à la planète.
Alors, si vous avez une idée en tête, mais que vous n'osez pas vous lancer… Si vous avez un projet en cours, mais ne savez pas où trouver des conseils ou un financement… Si vous n’avez pas envie de rester les bras croisés et cherchez l’inspiration, vous êtes au bon endroit !
Dans ce guide, vous trouverez :
Envie d'en savoir plus ? Téléchargez notre guide !
Créer son projet pour le climat et la biodiversité
Nos conseils très pratiques pour réussir
Télécharger (format pdf - 7 Mo)Le 16 mars dernier, le Sénat votait une proposition de loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de « zéro artificialisation nette » des sols, issus du travail de la Convention citoyenne pour le Climat. Examinée à l’Assemblée nationale à partir du 13 juin, cette proposition de loi remet surtout en cause des aspects importants du ZAN, avec le risque de compromettre largement les bénéfices attendus. Mobilisée pour éviter l’introduction de multiples dérogations, la Fondation a aussi bien conscience des difficultés que cette politique entraine au niveau local. Pour y remédier, elle propose des solutions supplémentaires pour donner à tous les territoires les moyens de mieux protéger les sols. Parmi celles-ci, la création d’un “DPE des sols”. Inspiré du diagnostic de qualité énergétique des bâtiments, il permettrait d’améliorer la connaissance sur l’état des sols en France, afin d’aider les élus locaux à mieux orienter les décisions d’aménagement.
L’objectif du ZAN est de protéger les sols, en réduisant progressivement l’artificialisation. Toutefois, les collectivités, les entreprises et le ménages continueront à artificialiser certains sols au cours des prochaines décennies, afin de répondre aux différents besoins sociaux : logements, activité économique, services publics, etc... Reste donc une question cruciale : sur quels sols faut-il orienter les constructions ? Quels sols doivent être préservés en priorité ? Lesquels peuvent accueillir de nouvelles constructions ?
Sans informations sur la qualité écologique des sols et les fonctions biologiques, hydriques, climatiques, etc. qu’ils remplissent, difficile de réaliser des choix éclairés. La planification urbaine doit donc s’appuyer sur une connaissance la plus fine possible de la qualité des sols, afin de préserver les sols les plus riches du point de vue fonctionnel et réaliser les aménagements nécessaires en priorité sur les sols les plus pauvres.
Pour une évaluation scientifique de la qualité écologique des sols
Télécharger (format pdf - 793 Ko)Réalisé au moment des ventes et des mises en location de terrains nus ou de bâtiments, associé à au moins cinquante mètres carrés de terrain non bâti (seuil de détection minimale permis par les images satellites de l’OCS GE, carte interactive permettant de suivre l’artificialisation des sols en France), ce diagnostic des sols serait centré sur quelques indicateurs seulement pour le rendre économiquement abordable par l’ensemble des propriétaires : particuliers, entreprises, collectivités… Une solution permettant de répartir le coût d’acquisition des données de manière plus décentralisée, en évitant un vaste programme d’acquisition de connaissances, trop couteux à supporter pour les seuls pouvoirs publics.
Mis à disposition de tous, ce diagnostic permettrait non seulement de sensibiliser largement les propriétaires et les locataires à la diversité et à l’importance des fonctions que remplissent les sols, mais se révèlera un outil très utile pour les maires notamment, au moment d’accorder des permis de construire ou de décider où réaliser les aménagements.
C’est au printemps, en recréant des micro écosystèmes favorables à l’hébergement de toute une petite faune que l’on peut réellement être utile et participer à la préservation du vivant. Et bonne nouvelle : chacun peut agir à son échelle. Profitons-en pour donner un coup de pouce aux espèces pouvant s’épanouir au balcon, au jardin ou en participant à des actions collectives de préservation de la nature.
L’effondrement des populations d’oiseaux, d’insectes, d’amphibiens, de reptiles et plantes pourtant indispensables à la bonne santé des écosystèmes connaît une accélération sans précédent. A titre d’exemple, les populations de chauve-souris ont diminué de moitié en France métropolitaine en 10 ans (2009-2019), tandis que les populations d’oiseaux des milieux agricoles ont diminué de 30% depuis 1990.
La France, riche d’une très grande diversité de faune et de flore – dont une grande partie se situe dans les Outre-Mer – est aussi l’un des dix pays qui, selon la liste rouge de l’UICN, hébergent le plus d’espèces menacées. En France métropolitaine, 32% des espèces d’oiseaux nicheurs et 23% des espèces d’amphibiens sont menacés selon l’UICN. . Un premier état des lieux complet publié tout récemment par l’UICN indique également que 10 % des araignées de France métropolitaine sont menacées de disparition.
La pression croissante des activités humaines (destruction des habitats naturels, surexploitation des ressources, changements climatiques, pollutions, introduction d’espèces exotiques envahissantes) dégrade fortement les écosystèmes, sans que leur soit laissé le temps et l’espace de se régénérer. Ainsi, ce sont des chaînes alimentaires entières qui s’effondrent car plantes et animaux agissent en synergie et sont interdépendants: la disparition d’une fleur ou d’une plante hôte peut entraîner l’effondrement d’une population d’insectes, elle-même source de nourriture pour des oiseaux.
Une action autant pour accueillir grenouilles, crapauds, tritons que pour abreuver oiseaux et insectes (d’autant plus avec les sécheresses et canicules de ces dernières années). L’ajout de pierres en bordure et une pente douce, faciliteront l’accès à la mare sans risque de se noyer.
Consultez notre DIY pour créer une mare dans votre jardin qui permettra à beaucoup d'espèces de s'y abriter, s'abreuver, se nourrir, se rafraichir et se reproduire.
S’il fallait ne retenir qu’un geste, ce serait celui-ci, puisque c’est la période où le Rouge-gorge familier, le merle noir, le verdier d’Europe, le pinson des arbres, l’accenteur mouchet et bien d’autres espèces y installent leur nid et élèvent leurs petits.
L’OFB (office français pour la biodiversité) rappelle que depuis les années 50, 70% du linéaire de haies agricoles a été détruit, soit 1,4 million de kilomètres, avec de graves répercussions puisque les haies rendent de multiples services : protection des sols contre l’érosion, rempart contre les vents, infiltration de l’eau et bien sûr un habitat pour la biodiversité. Toujours selon l’OFB « Quand elles sont bien gérées, les haies peuvent accueillir jusqu’à 35 espèces de mammifères, 80 espèces d’oiseaux, 8 espèces de chauves-souris, 15 espèces de reptiles et amphibiens ou encore 100 espèces d’insectes. »(source article Reporterre )
Laissons aussi les herbes folles (et non plus « mauvaises ») grandes orties, hautes tiges graminées et fleurs mellifères proliférer. Cessons de ramasser, nettoyer le bois mort, les feuilles sèches, les pierres.
Au sortir de l’hiver et en vue de la saison des naissances, les insectes, les oiseaux et les petits mammifères ont besoin de se nourrir. Laissons des parcelles se réensauvager et profitons des beaux jours pour observer les abeilles et les papillons butiner, écouter le chant des oiseaux, le vrombissement d’une libellule, apercevoir un hérisson.
Regardons les friches d’un œil bienveillant, elles recèlent des trésors de biodiversité. Gardons à l’esprit qu’installer un hôtel à insectes ou un nichoir sur son terrain est vain si à côté de cela on ne crée pas un environnement accueillant et nourricier, que l’on tond la pelouse au carré et coupe ce qui dépasse et/ou pique.
Cela permet aux lézards de s’y installer, même chose sur les façades si l’on rebouche chaque fissure puisque les chauve-souris se réfugient dans les anfractuosités des murs. indispensable aussi pour les hirondelles d’avoir accès aux granges, remises et autres bâtiments non aménagés dans lesquelles elles iront retrouver leurs nids. Les chouettes investissent également des combles quand elles n’ont pas d’arbre creux à disposition.
Si on ne prétend pas sauver la biodiversité depuis son balcon, il est néanmoins possible d’aménager utilement ce petit espace pour fournir le gite et le couvert à certaines espèces d’insectes ou d’oiseaux, et ainsi les aider à se nourrir, s’abreuver et se mettre à l’abri.
Pour végétaliser votre balcon, veillez à diversifier les plantations et à utiliser des variétés locales (attention aux plantes exotiques), en jouant sur les zones d’ombre et de soleil et la diversité des formes : jardinières de fleurs, de plantes aromatiques, de petits légumes, ou encore surmontées d’une treille en bois pour plantes grimpantes comme le lierre, la clématite, la vigne vierge ou le chèvrefeuille). Les grandes orties permettent par exemple d’accueillir de nombreuses espèces d’insectes, notamment des papillons comme le paon du jour ou le vulcain (groupe des vanesses).
Cette diversité permet d’offrir des microhabitats variés correspondants aux besoins spécifiques d’espèces différentes (les insectes pollinisateurs, par exemple, ne butinent pas les mêmes fleurs en fonction de leur morphologie). De même, on peut alterner les fleurs précoces (glycine, phacélie), vivaces (clématite, valériane, rosiers, aster -prolifique jusqu’en fin de saison-, et les annuelles comme les colorés cosmos, roses d’Inde, capucines, dahlias pour étaler la floraison, varier les couleurs et les parfums depuis la fin de l’hiver jusqu’à l’automne.
Naturellement, on n’utilisera pas d’intrants chimiques, le but étant au contraire de favoriser les interactions entre les différentes espèces. Précieux auxiliaires, les coccinelles sont ainsi les prédateurs naturels des pucerons. Moins populaires les guêpes, syrphes et araignées gagnent à être mieux connues, les regarder évoluer sur son balcon peut-être un bon moyen de dépasser ses peurs pour mieux les apprécier, car on protège mieux ce que l’on connaît bien !
Le truc en plus : lire les étiquettes sur les sacs de terreau achetés en jardinerie pour éviter ceux contenant de la tourbe. Ces zones humides qui séquestrent du carbone sont des milieux fragiles, mettant des centaines voire des milliers d’années pour se constituer. Leur détérioration et leur surexploitation relâchent ainsi dans l’atmosphère des quantités colossales de CO2. (Les tourbières couvrent 3 % de la surface du globe mais représentent 25% du carbone total piégé dans les sols (source CNRS)
Les oiseaux entrent fréquemment en collision avec les grandes surfaces vitrées, qu’ils ont du mal à distinguer en vol. On peut prévenir ce risque en apposant des stickers sur les vitres, afin que les oiseaux matérialisent l’obstacle et s’en détournent. Les oiseaux, comme le reste de la faune, sont également sensibles à la pollution lumineuse, qui perturbe notamment les déplacements, les cycles d’activité et de reproduction. On veille donc à réduire la pollution lumineuse : cela passe notamment par la fermeture des rideaux la nuit, l’extinction des lumières sur les balcons et dans les jardins.
Quoi de plus gratifiant en effet que d’investir de son temps et de son énergie pour une juste cause ? Allier l’utile à l’agréable et son effet « feel good », c’est ce que la FNH propose avec deux programmes pour agir en faveur de la biodiversité.
Comment devenir des planteurs et planteuses de haies, de murs végétaux, de bosquets comestibles ou de mini-forêts urbaines en rejoignant la campagne #JagisJePlante. Sur le site www.jagisjeplante.org, la FNH explique quels sont les types de plantation à privilégier et pourquoi, où planter pour être efficace et comment s’y prendre.
On comprend et on apprend comment et surtout quoi planter en fonction de son environnement et des conditions du milieu : pluviométrie, climat, exposition, nature du sol… et comment sélectionner les essences composant les haies qui vont offrir le gîte et le couvert à une faune très diversifiée.
Une formation ludique avec 64 tutos vidéos, des fiches téléchargeables, posters et un guide du planteur n’attendent que vous. C’est 100% utile, pratique et gratuit.
La plateforme "J'agis pour la nature" propose de mettre en relation les associations qui organisent des chantiers de protection de la nature et cherchent des bénévoles pour les aider, et ceux qui souhaitent passer à l’action, mais ne savent pas trop comment, et où s’engager, en fonction de leur temps disponible et de leurs préférences. Plantations, ramassage de déchets, aménagement de sites, observation et comptage : chacun y trouvera sa mission de prédilection !
Dernière recommandation pour les sportifs et randonneurs, on reste vigilant à son empreinte sur le milieu. On reste dans les sentiers balisés pour ne pas trop déranger la faune et ne pas piétiner partout. On ne cueille pas de plantes et, cela va sans dire, on ramasse tous ses déchets !
Pour en savoir plus sur les actions qu'on peut adopter lors de ses activités sportives, retrouver toutes nos fiches "activités de loisirs"
Nouveaux lotissements, routes, data centers, plateformes logistiques… Depuis plusieurs décennies, les chantiers se multiplient dans les territoires détruisant de façon quasi irréversible des refuges de biodiversité, des terres fertiles et des réservoirs de carbone. Cette problématique c'est l'artificialisation des sols !
Pour mieux comprendre tout ce qui se cache derrière cet enjeu complexe devenu une des priorités de la FNH, nous vous proposons notre nouveau guide à télécharger gratuitement.
1. Artificiliser un sol, qu'est-ce que ça veut dire ?
On a longtemps suivi le phénomène de l’artificialisation des sols en comptabilisant la perte de surfaces agricoles, naturelles et forestières due à l’urbanisation. Par exemple, un champ qui devient un lotissement, une route ou un centre commercial. Mais c'est seulement en 2021 avec la Loi Climat et Résilience que sera introduite une définition légale de l'artificialisation: “ L’artificialisation est définie comme l’altération durable de tout ou partie des fonctions écologiques d’un sol, en particulier de ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques, ainsi que de son potentiel agronomique par son occupation ou son usage.”
2. Quels sont les enjeux liés à la lutte contre l'artificialisation des sols ?
Un des enjeux majeurs de la lutte contre l'artificialisation des sols est la préservation de la biodiversité. En France, comme au niveau mondial, la rapidité avec laquelle les activités humaines détruisent la biodiversité est alarmante. Le taux d’extinction des espèces est aujourd’hui 100 à 1 000 fois plus élevé que celui observé jusqu’ici. Et l'étalement urbain n'y est pas étranger. Mais la lutte contre l'artificicialisation des sols c'est aussi une invitation à repenser notre rapport aux territoires, nos modèles d’organisation de l’économie et d’aménagement.
3. Quelle est la situation en France ?
En quarante ans, la surface artificialisée de la France métropolitaine est passée de 2,9 en 1982 à 5 millions d’hectares en 2018 (+72%). Cette artificialisation s’opère majoritairement aux dépens des terres agricoles : 2/3 de l’artificialisation entre 2006 et 2014 en France a eu lieu sur celles-ci. Mais tous les territoires ne sont pas égaux face à l’artificialisation. Le phénomène se concentre autour d’une minorité de communes surtout autour des grandes métropoles et du littoral.
4. Qu'est-ce-que le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) ?
En France, le travail de la Convention citoyenne pour le climat a abouti à l’adoption d’une loi, dite loi Climat et résilience. Celle-ci comprend des mesures importantes pour réduire l’artificialisation, notamment l'objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN) ! Il demande aux territoires d'atteindre un équilibre entre les surfaces des sols qu’on artificialise et celles qu’on renature (i.e. Restaurer les fonctionnalités écologiques en créant des habitats favorables pour le vivant : mares, prairies, haies, cours d’eau, etc.) d'ici à 2050.
5. Quelles solutions pour freiner ce phénomène ?
Dans le cadre de son action de plaidoyer la FNH porte différentes propositions pour protéger et réaffirmer les ambitions du ZAN, tout en dotant les différents acteurs des bons outils. Mais chacun peut agir à son niveau : citoyens en proposant par exemple des projets collectifs de désimperméabilisation et de végétalisation des sols (www.jagisjeplante.org), entreprises en questionnant notamment l’opportunité des projets d’aménagement et collectivités bien sûr en hiérarchisant et en faisant des choix entre les projets d’urbanisation à l’aune des besoins sociaux du territoire et des objectifs de transition écologique.
"Printemps pour la planète" est une campagne de mobilisation nationale qui agit concrètement et positivement pour notre planète et ses habitants !
Du 1er au 30 avril, en partenariat avec JeVeuxAider.gouv.fr, nous avons décidé de mettre à l’honneur les missions de bénévolat au service de ce que nous avons de plus précieux : notre planète.
Vous êtes de plus en plus nombreux.ses à vouloir passer à l’action pour prendre soin du vivant, des animaux, mettre des fleurs aux balcons... Alors pour ce printemps, nous vous proposons d'agir simplement pour la nature !
Que fleurissent les petits, moyens ou grands gestes, nous pensons que c’est par le collectif et la somme de nos élans que nous nous en sortirons. Ici, pas question de se décourager, nous remettons l’espoir et la joie, au cœur de la transition écologique, par l’action commune.
Le retour des beaux jours sonne le réveil de la biodiversité. Autant d’occasions de prendre soin du vivant, de la faune sauvage comme domestique. Ami.e.s des bêtes, rejoignez une association de protection animale et participez à la préservation du vivant et de tout notre écosystème !
Ramassage de déchets, à la mer comme à la montagne, préparez-vous à dépolluer concrètement les milieux naturels avec les associations spécialistes du sujet.
Aménagement de mares, réparations, fabrication de jardins partagés, plantation, vous allez vous réapproprier le pouvoir de créer et de faire vivre dans la durée !
Vous entendez ? Ce bourdonnement, ce bruit qui court et qui ne s’arrête plus ? C’est la prise de conscience collective autour de l’écologie. Tables rondes, animations de stand, permanence, action de sensibilisation dans une école : prenez la parole, informez sur les défis et leurs solutions !
#PrintempsPourLaPlanète
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