Le 2 février 1971, à Ramsar en Iran, a été signée la convention mondiale sur les zones humides. L’enjeu ? Préserver et promouvoir ces zones écologiques essentielles pour la biodiversité et pour lutter contre le changement climatique. Cette année encore, à l’occasion du 46ème anniversaire de la convention, la journée mondiale des zones humides le 2 février est l’occasion de rappeler leur importance.
La définition des zones humides comprend aussi bien les lacs et rivières, les marécages, marais, les prairies humides que les oasis, les mangroves ou même les rizières. Le siècle dernier, la surface mondiale de zones humides a diminué de 64 à 71% et la tendance se poursuit.
Or ces zones sont des espaces écologiques de premier ordre : présentes sur seulement 3% du territoire français, elles hébergent un tiers des espèces remarquables ou menacées, la moitié des espèces d'oiseaux et la totalité des espèces d'amphibiens et de poissons ! Elles apportent également de nombreux services écologiques : débit des cours d’eau, épuration de l’eau, résilience face aux crues… Ce sont de formidables espaces de résilience face aux changements climatiques.
Elles contribuent également à stocker près de 40 pour cent du carbone terrestre mondial.
La disparition de ces zones – que ce soit par l’agriculture, l’urbanisation ou des projets d’infrastructure de transport - pénalisent aussi bien la biodiversité que le climat et de fait nos activités humaines sur le long terme.
Chaque année, le 2 février est l’occasion de dire stop à la disparition accélérée de ces espaces et de se mobiliser pour les préserver.
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