En se mobilisant massivement samedi 16 mars, 350 000 citoyens, parmi lesquels des gilets jaunes, ont exprimé une attente claire : que l’Etat agisse concrètement et fermement en faveur du climat et de la justice sociale… et quoi de plus emblématique que le grand chantier de nos modes de transports, qui dominé par le routier et les carburants fossiles, émet 30 % des émissions de GES de la France ? Le débat sur la Loi d’orientation des mobilités, qui s’ouvre au Sénat ce mardi 19 mars, est donc une étape clé. Mais en l’état, le compte n’y est pas. La loi Mobilité (LOM) se présente comme une « boîte à outils » sans cap alors même qu’il s’agit bien de faire preuve de prévisibilité pour accompagner de manière progressive le déploiement des véhicules à faibles émissions, la modernisation du ferroviaire, le renforcement des transports en commun et du réseau cyclable…
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