PARIS (AFP) - Nicolas Hulot, ex-envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète, estime que le projet controversé d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est l'un de ceux "auxquels il va falloir renoncer", dans un entretien au journal Le Monde.
Alors qu'on lui demande si le dossier de Notre-Dame-des-Landes est un test de la cohérence de l'Etat après la COP21, Nicolas Hulot répond: "Je ne sais pas si c'est un test, en tout cas c'est la preuve que nous n'avons pas encore intégré qu'il y a des projets auxquels il va falloir renoncer".
"Maintenant je reprends ma casquette d'ONG et je serai plus attentif", prévient le président de la Fondation Hulot.
"Il va falloir se développer dans le domaine de l'efficacité énergétique, des énergies renouvelables, de la mobilité et des transports et se désinvestir de tout ce qui encourage l'utilisation des énergies fossiles, tout ce qui consomme des terres nourricières", estime encore Nicolas Hulot.
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