La condition ? Repenser notre système agricole et mettre en place des techniques agroécologiques. Par exemple, l’allongement des rotations, la diversification des cultures, ou encore la destruction physique (et non chimique) des mauvaises herbes seront clés pour y parvenir.
Si enclencher ce changement de paradigme n’est pas simple, il est pourtant indispensable. Le courage politique attendu requiert la mise en œuvre d’un plan ambitieux de réduction des pesticides en France, avec des moyens financiers à la hauteur pour accompagner les agriculteurs.
Voici les mesures que nous défendons :
#1. Inclure l’objectif de sortie du glyphosate.
#2. Fixer l’objectif de réduction de 50 % des pesticides en prenant comme seule référence les quantités utilisées en 2009, plutôt que celles de 2015-2017, qui représentent les plus hautes valeurs de ces 15 dernières années !
#3. Imposer un système de bonus et de pénalités pour inciter l’agro-business à réduire drastiquement leurs ventes de pesticides et proposer des alternatives agroécologiques.
#4. Lancer une réflexion globale sur la refonte de notre système agricole, aujourd’hui trop dépendant de l’usage des pesticides (monocultures, productions intensives…), pour aller vers des systèmes basés sur l’agroécologie.
#5. Refuser l’entrée sur le marché européen d’aliments produits avec des pesticides interdits en Europe. Une situation dramatique qui fait subir à nos agriculteurs une concurrence déloyale.
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